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 Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public)

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Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public) Empty
MessageSujet: Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public)   Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public) EmptyVen 20 Déc - 7:56

Hébergées à l’accueil d’urgence la nuit, certaines familles de demandeurs d’asile n’ont pas d’endroit où aller la journée.

Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public) Une-famille-de-demandeurs-d-asile-en-attente-toute-la-journee-a-la-gare-de-dijon-photo-a-f-b
Une famille de demandeurs d’asile en attente toute la journée à la gare de Dijon. Photo A.-F. B.

Leur vie d’errance a creusé leur regard. Demandeurs d’asile, ils attendent que les minutes, les heures, les journées passent. Avec l’espoir que ça s’arrange. Qu’ils puissent un jour définitivement poser leurs valises. Chaque jour à 8 heures, comme une quinzaine d’autres familles dans le même cas à Dijon, Goda, 27 ans, sa femme Chalty, 26 ans, et leur fillette de 16 mois ont l’obligation de quitter l’hébergement d’urgence de la rue des Creuzots à Dijon. Ils savent qu’ils ne pourront pas y revenir avant 19 heures. C’est la règle. Pour eux, c’est une nouvelle journée de galère qui commence. Et s’ils se plaignent, c’est surtout d’avoir froid.

Rayon de soleil

Le rayon de soleil de la journée, c’est le repas offert à midi, à tour de rôle, par des paroissiens de l’agglomération dijonnaise. Le reste du temps, il leur faut attendre où c’est possible. « À la gare, il fait chaud et on se sent en sécurité », explique avec ses quelques mots de français Goda, le regard triste. « Pour nous, tous les jours, c’est la gare. » Leur vie tient dans une pochette en plastique rouge rangée sous la poussette du bébé qui tousse. C’est là que sont empilés tous les documents relatifs à la trajectoire chaotique du jeune couple arrivé à Dijon après un incroyable périple via le Soudan, la Libye, la Tunisie et puis Marseille en novembre 2011. Goda montre les documents qui établissent l’identité de chacun, et de sa fillette née à Dijon en août 2012. Mais l’avenir de la petite famille reste suspendu à la décision de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), devant laquelle un recours a été engagé.

« Si moi aller en Éthiopie, ils vont me tuer », articule Goda, expliquant y être resté emprisonné un an. Il tend deux feuillets où figure le récit de son histoire : il appartient à la communauté Oromo, en permanence maltraitée par le pouvoir en place. Il est sans nouvelles de son père, arrêté en 2003 par des militaires le soupçonnant de soutenir le front de libération Oromo (OLF). Son frère a été tué. Goda explique être parvenu à s’évader, et avoir fui le pays avec son épouse. Demain et les jours suivants, ils reviendront à la gare… « Cette situation ne concerne qu’un petit nombre de familles, qui sont à l’abri de nuit de la rue des Creuzots, soit parce qu’elles sont sans papiers avec des Obligations de quitter le territoire (OQTF), qu’elles ont effectué un recours ou qu’elles sont en attente de rentrer dans un centre d’accueil des demandeurs d’asile », précise Véronique Baillet, directrice de l’association dijonnaise Adefo, gérant notamment l’abri de nuit. « Nos financements ne nous permettent pas de les accueillir nuit et jour. Il faut souligner que jusqu’à l’hiver dernier, ces familles-là étaient à la rue. L’accueil de nuit a ouvert fin décembre 2012, au départ dans les locaux du vieil hôpital. Aucune ville de même taille, n’a investi autant pour essayer de trouver des solutions. L’accueil d’urgence, ce sont au total 280 personnes hébergées, dont 80 % sont des demandeurs d’asile. »

Anne-Françoise Bailly


Dernière édition par Admin le Lun 6 Jan - 18:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public)   Dijon : les familles de demandeurs d'asile en rade à la gare (Le Bien Public) EmptyLun 30 Déc - 8:32

Lire que la ville de Dijon a fait des efforts considérables pour l'accueil des demandeurs d'asile me laisse pantoise! écoutons plutôt les responsables de la LDH et de la CIMADE qui eux prennent en charge les demandeurs d'asile sur Dijon et qui se battent tous les jours pour que la mairie fasse preuve d'humanité en remplissant ses obligations ( la prise en charge des demandeurs d'asile est une obligation juridique internationale). Rappelons aussi que l'avidité des grandes puissances économiques ravage tous les pays africains et contraint bon nombre d'habitants à l'exode .
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