La Jeune Chambre Economique a invité les 4 têtes de liste pour présenter leur programme le 10 mars à la salle des fêtes de Montbard.
Dans les faits ils ne furent que 3 : Isabelle Marchal (Lutte Ouvrière), Benoît Gouot (Pour le Montbardois, l'humain d'abord) liste à l'initiative du Front de Gauche, Christelle Sylvestre (Montbard Passionnément) liste PS et CAP21 (Parti de droite de Corinne Lepage).
La 4
ème fleur, Laurence Porte (Rassemblement Solidaire) qui ne décline pas son appartenance politique très ancrée à droite et se la joue apolitique, a préféré botté en touche.
Un de ses colistiers m'a glissé à l'oreille que la raison de cette absence était due au fait qu'on lui apporterait la contradiction.
Pour elle, un débat doit donc se dérouler sans contradicteurs. Vision peu banale auquel s'ajoute avec cette absence un certain mépris vis-à-vis des citoyens de la part d'une personne qui aspire à être maire.
100 à 150 personnes étaient présentes, presque exclusivement des militants ou des convaincus.
Cette présentation ponctuée de questions de la salle et des réponses des candidats, s'est déroulé en 4 temps :
- Présentation de l'équipe (Présentation du parcours de la tête de liste et sa vision de la fonction de maire, présentation de la liste).
- Bilan de la précédente mandature (Points positifs / à améliorer / insuffisants).
- Les priorités pour les 6 prochaines années avec pour chacune la présentation des enjeux principaux et les propositions pour chacun
La jeunesse : de la petite enfance à l'insertion professionnelle
Les actifs : quelle stratégie pour le développement économique et l'emploi ?
Les séniors : structures, services et mobilité au service des séniors
Les autres priorités : présentation libre des autres enjeux
- Fiscalité : Quel est le coût de votre programme ? Quel sera son impact sur la fiscalité locale et les impôts des habitants ?
Pour Lutte Ouvrière, c'est clair et limpide : " Je suis désolée, y a rien à faire ". Faut attendre le grand soir. Un peu de réalisme : " je ne serais pas maire ".
Heureusement car, comme il n'y a rien à faire, la municipalité serait au chômage technique jusqu'au grand soir.
La maire de Montbard qui brigue un nouveau mandat s'est plutôt bien sortie de l'affaire d'autant qu'il n'y a pas eu de véritable débât. Elle a su saisir l'opportunité qui était offerte de faire intervenir un colistier (notamment le très pédant et hautain Mr Pineau).
Benoît Gouot s'en est remarquement bien sorti dans un exercice qui était pour lui une première. Il a présenté sobrement les propositions de la liste en insistant sur le rôle prépondérant de la Communauté de communes, l'emploi, la solidarité et la démocratie locale.
Dans ce genre de manifestation, il est coutumier qu'un grand guignol fasse son show. Il n'y a pas eu exception à la règle.
Celui de la soirée a commencé dans le style groopie de Lutte Ouvrière puis a enchainé sur un délire honteux, petit, à l'image du personnage, à propos de notre liste.
L'on ressentait sa rage de voir la présence de cette liste. Il a commencé par dire que nous avions eu beaucoup de mal à boucler cette liste (il est vrai que nous n'avons pas employé les méthodes de Lutte Ouvrière.
voir ici) puis s'en est pris à une colistière qui travaille et paie ses impôts à Montbard, ne relevant que le fait qu'elle habite à Ancy-Le-Franc (Montbard en Avril). Puis à dire que nous avions été cherché pour constituer cette liste, pères, mères, grands-parents et j'en passe des meilleures. Bien sûr, c'est inexact et débile.
Je regrette que personne ne soit intervenu dans la salle pour remettre ce clown en face de la réalité.
Mais si çà lui a donné l'impression d'exister, laissons-le sur cette impression.
