Mardi 11 Mars 2014
Lyon est en mouvement, Lyon se recompose politiquement et offrira le 23 mars prochain une situation inédite à ses électeurs. 2014 est belle et rebelle dans le Rhône. Dans la 2
ème ville de France, et face à un PS sortant, le Front de gauche sera uni, au complet. Nos listes aura aussi un bastion à défendre, le 1
er arrondissement. Sa Maire Nathalie Perrin a décidé de rejoindre nos listes avec son mouvement, le GRAM (groupe de réflexion et d’action métropolitaine), composé essentiellement de socialistes dissidents. Réponse de Solférino : tous virés ! Le 2
ème arrdt, lui, laissera place à des écologistes dissidents, ne se reconnaissant pas dans la stratégie de cavalier seul d’EELV à Lyon.
Ce rassemblement s’explique par le fait que notre ville est centre de nombreux enjeux. D’abord celui de l’inconnu : la Métropole. Celle-ci devient une collectivité territoriale d’exception d’après les « Sages ». En fait, il n’y a rien de sage dans ce démantèlement de la République et dans l’instauration d’une baronnie locale. Ce projet imposé par le haut témoigne du manque de démocratie dans notre pays, mais aussi de la volonté de balayer la démocratie locale dont la commune et l’arrondissement sont la base. En réponse, pour la campagne, nous avons choisi de proposer un binôme de têtes de listes sur la ville, composé d’Aline Guitard (PCF) et moi-même, d’une part pour défendre la parité, mais aussi pour montrer qu’à Lyon, la concentration des pouvoirs dans les mains d’un homme à la fois maire de Lyon et Président du Grand Lyon n’est pas une fatalité.
L’autre enjeu c’est que Lyon est devenu depuis quelques années un véritable rat de laboratoire de l’extrême-droite. Face au déferlement de haine et d’agressions, la municipalité sortante n’a pas eu de parole politique assez forte et ne s’est pas donné les moyens de stopper ce carnage. C’est une question centrale de notre programme. Réaffirmons que Lyon, capitale de la Résistance, se doit d’être l’avant-garde du rétablissement des lois de la République partout.
Enfin, la politisation des jeunes, des précaires et des résignés doit rester un objectif, c’est la clé de notre victoire. Pour ces listes, le PG occupe 2 têtes de listes d’arrdt, Damien Broussard et moi-même, d’une moyenne d’âge de 22 ans. 4/5 de nos candidats ont moins de 30 ans.
Le PG garde un potentiel d’énergie indomptable. Il est en définitive une petite flaque d’eau, mais remplie de crocodiles aux têtes dures. François, « we are toujours dangerous » !
Andréa Kotarac co-tête de liste