Les maires de Norges et de Bretigny ainsi que le député Laurent Grandguillaume ont apporté leur soutien aux parents. Photo Vincent Bourquin
Ce vendredi matin, une quarantaine de parents d’élèves et d'élus se sont rassemblés devant l’école maternelle de Norges-la-Ville pour protester contre une fermeture de classe.
Après les inscriptions du 3 mai dernier pour la rentrée prochaine, l’effectif total est de 59 élèves dont 2 enfants en situation de handicap. Il est donc sous le seuil de 62 élèves fixé par l’Inspection académique pour le maintien de trois classes. « Cependant, le nombre d’élèves varie durant l’année. Notre école accueille des enfants de la communauté Emmaüs. Il nous est donc impossible de prévoir le nombre d’élèves à l’avance» , explique le maire de Norges, Guy Brebouillet. « Cette fermeture de classe rentrerait en contradiction avec l’effort d’intégration des personnes en situation de handicap voulue par le gouvernement. »
Occupation d'école ?Pour Nadège Lapalus, représentante des parents d’élèves, « la mesure de fermeture de classe doit être purement abandonnée ».
« Il y a la réalité des chiffres et la réalité humaine. L’école maternelle de Norges a des spécificités que l’Inspection académique doit prendre en considération. »
Laurent Grandguillaume, député de Côte-d’Or, a apporté son soutien aux parents d’élèves. « J’ai contacté le rectorat pour les informer de vos revendications. Je vous accompagnerai également devant l’Inspection d’académie pour défendre vos différents arguments ».
Vendredi, les cours étaient assurés normalement, mais Nadège Lapalus se dit prête à mener des actions plus radicales. « On se bat pour l’éducation de nos enfants. Pour l’instant, on prône le dialogue et le pacifisme, mais s’il le faut, nous occuperons l’école nuit et jour ».
Contactée, l’Inspection académique a annoncé qu’une commission doit réétudier le dossier, le 25 juin prochain ou début septembre, pour rendre sa décision.
Vincent Bourquin
