Les responsables du chômage, ce sont... les chômeurs

Mardi 2 septembre 2014

Le Macron de Dijon, François Rebsamen n'a pas, en bon libéral, pour ennemi la finance mais les chômeurs.
Contre cette plaie, inhérente au système capitaliste, il propose un traitement de choc : Ce mardi matin, sur I-Télé, invité de Bruce Toussaint, le ministre du Travail a appelé les agents de Pôle Emploi à être plus efficace dans la chasse aux chômeurs qui ne chercheraient pas à reprendre une activité, appelant même à les sanctionner : " Je demande à Pole Emploi de renforcer les contrôles pour être sûr que les gens cherchent bien un emploi ".

Ben voilà, le responsable du chômage ce n'est pas le grand patronat qui, au nom du sacro-saint profit, licencie à tour de bras, profitant des cadeaux qui lui sont offerts et des promesses non tenues (interdiction des licenciements boursiers), mais ces fainéants qui ont choisi le chômage. Faisons leur la chasse, flicons-les.

On savait que le social et Rebsamen ne faisaient pas bon ménage : il n'y a qu'à voir le comportement de " pilleur " qu'il a adopté vis-à-vis de " la banque sociale et solidaire : le Crédit Municipal ". Mais là, profitant de la promotion du banquier " vrai salarié " (Michel Neugnot) d'affaires de Rotschild, artisan du pacte d'irresponsabilité au gouvernement du fossoyeur Valls, il en rajoute dans la surenchère.

C'est sans doute ce que l'on appelle " être de gauche et de bon sens ". La gauche c'est le bon sens, le socialisme et le libéralisme sont aussi irrémédiablement opposés et inconciliables que le grand patronat et le salariat.
 
Et les 220 milliards d'euros donnés par an pour créer des emplois, selon Thierry Lepaon, on contrôle leur utilisation ?

Il est temps, plus que temps, de chasser ces chantres du libéralisme, de fédèrer le peuple pour la constituante de la 6^ème République, étape indispensable vers l'écosocialisme, n'en déplaise à ceux qui ont troqué la lutte des classes contre la lutte des places et la servilité à la finance et au MEDEF (gesticulations verbales non suivies des conclusions qui s'imposent comprises).

En fait c'est une campagne orchestrée du même style que la lutte contre les 35h !! La pollution du travaillez plus de Sarko a envahi la fausse gauche qui nous gouverne. Ce n'est plus le coût du capital et l'avidité des riches et la cupidité des financiers et rentiers qu'il faudrait combattre, mais ces chômeurs "fainéants" qui ne cherche pas du boulot ou alors refusent l'exploitation de certains artisans et commerçants qui voudraient faire trimer 40h ou plus par semaine pour 1100€ par mois avec des loyers à payer de 500€ etc... Dur-dur, c'est tout un système pourri qu'il faut dénoncer...
Comment faire dans la désunion de l'autre gauche, la VRAIE gauche et où est la limite du vaste rassemblement unitaire nécessaire sans attendre 2017, car la misère n'attend pas , une preuve des logements pourris qui explosent à Lille comme ailleursetc...

Il n'y a pas de " vraie gauche ". Il y a la gauche et les autres (les partisans avoués ou non du libéralisme).

Il y a des termes qui me font rire : " social démocrate ". Si l'on est démocrate, l'on ne peut être que social.
" socia libéral ". Si l'on est social, l'on ne peut être libéral.

Ce gouvernement et donc le PS n'est ni social (voir ses mesures) ni démocrate (le putsch de Valls II).

Entre boire et conduire, il faut choisir (Eco)socialisme ou barbarie (Je paraphrase, façon XXI^ème siècle, Léon Trotsky en 1933). C'est l'alternative aujourd'hui (et ce ne sont pas les résultats des municipales et des Européennes qui vont me contredire)