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 Le plan national Ecophyto de réduction des phytosanitaires concerne aussi les collectivités (Journal de Saône-et-Loire)

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MessageSujet: Le plan national Ecophyto de réduction des phytosanitaires concerne aussi les collectivités (Journal de Saône-et-Loire)   Le plan national Ecophyto de réduction des phytosanitaires concerne aussi les collectivités (Journal de Saône-et-Loire) EmptyLun 1 Juil - 8:22

Des communes se font moins pollueuses

Le plan national Ecophyto de réduction des phytosanitaires concerne aussi les collectivités (Journal de Saône-et-Loire) Cluny-jeudi-dernier-lors-d-une-journee-de-presentation-de-solutions-alternatives-aux-traitements-phytosanitaires-organisee-par-l-eptb-saone-doubs-(contrat-riviere-grosne)-ici-le-reciprocator-il-desherbe-au-bord-des-murs-et-trottoirs-en-retenant-les-projections-de-gravier-photo-gilles-dufour
Cluny, jeudi dernier lors d’une journée de présentation de solutions alternatives aux traitements phytosanitaires organisée par l’EPTB Saône-Doubs (contrat rivière Grosne) : ici, le reciprocator. Il désherbe au bord des murs et trottoirs en retenant les projections de gravier. Photo Gilles Dufour

Des premières communes se sont mises à la réduction de l’usage des pesticides. Les techniques alternatives se multiplient.

En 3 ans, la commune de Varennes-le-Grand (2 300 habitants) a réduit de moitié la quantité de pesticides qu’elle utilise pour entretenir ses 10 km de voiries et ses espaces verts. Il a fallu passer par la formation de ses agents communaux, l’usage de géotextiles et du paillage (notamment avec du broyat de taille d’arbres et arbustes) pour étouffer les mauvaises herbes, et faire couler l’huile de coude pour les enlever à la main ou à la machine. À Cluny, sans doute la première ville de Saône-et-Loire impliquée dans la réduction des pesticides, on a opéré avec méthode : état des lieux de l’action phytosanitaire, définition des enjeux, fixation d’objectifs et liste des actions pour les atteindre. « On utilisait trop de produits, tant par le dosage que l’application, nos agents n’étaient pas formés », explique Étienne Gilleron, chef des services techniques de la ville. « Dans le fleurissement, on ne fonctionnait qu’en plantes annuelles, on a ajouté des vivaces. Et on tondait trop souvent les pelouses. » Le plan de désherbage de Cluny est aujourd’hui à géométrie variable : fréquent aux abords de la mairie, du camping, toujours à base d’herbicides au cimetière, mais plus lâche sur les espaces moins fréquentés. La FREDON Bourgogne, association qui dresse des diagnostics et des plans de désherbage prône aussi… l’enherbement de chemins, de contre-allées contre l’usage de pesticides.

Désherber les cimetières… ou les enherber ?

Certes poussées par le contrat de rivière Grosne, les communes de Cluny, Varennes-le-Grand et quelques autres relaient à leur échelle le plan Ecophyto national qui, outre l’agriculture, incite dans son axe n°7 à « réduire et sécuriser l’emploi des pesticides en zones non agricoles ». Elles y sont aidées par l’Agence de l’Eau et le conseil régional dans le cadre d’un appel à projet qui visait d’abord les zones les plus vulnérables aux pesticides dans les nappes phréatiques.

L’effort de ces collectivités est d’autant plus remarquable qu’il n’a rien d’obligatoire ni d’évident.

Par exemple parce que les agents territoriaux sont parfois réticents : habitudes remises en cause mais aussi craintes de se faire rabrouer par des habitants qui prendraient quelques mauvaises herbes pour de la négligence. « Dans les questions qu’ils nous posent à propos des secteurs tondus tardivement, où l’herbe est haute, des habitants s’inquiètent du retour des serpents, des mulots ou des rats », concède Étienne Gilleron. Trop de jachères, trop de fleurs font parfois craindre trop d’abeilles et de piqûres. Nombre de communes déjà engagées ont d’ailleurs révisé leur « objectif zéro pesticide » ? Dès qu’une collectivité détient une bonne équipe de football ou de rugby, elle a du mal à renoncer aux désherbants sélectifs qui tonifient leur gazon. Mais la plus grosse pierre d’achoppement à la suppression des pesticides, tous les élus à l’environnement et les agents des espaces verts s’accordent à ce propos, est la gestion des cimetières. Des herbes qui poussent dans les allées ou entre les tombes et on a vite fait de prendre ça pour un manque de respect des défunts ! Frédéric Augier, de FREDON Bourgogne, montrait en diapo jeudi à Cluny des cimetières totalement enherbés, tondus, et ravissants. Autre point d’accord unanime : un plan communal de réduction des pesticides doit absolument s’accompagner d’une stratégie de communication (panneaux, bulletin municipal…) pour être bien accepté par la population.
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