L'Humain d'abord - Pour une 6ème République
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'Humain d'abord - Pour une 6ème République

Forum d'information et de discussion politiques - Dim 19 Mai - 16:00
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or)

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Messages : 5167
Date de naissance : 18/05/1952
Date d'inscription : 17/05/2013
Age : 72
Localisation : 21500 Montbard

Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or) Empty
MessageSujet: Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or)   Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or) EmptySam 2 Nov - 1:05

Une partie du personnel de l’hôpital d’Auxonne a déposé une plainte contre sa directrice. Une enquête préliminaire est ouverte. La grève menée par la CGT n’est que l’arbre cachant la forêt.

Mi-octobre, une plainte est déposée par une salariée du centre hospitalier d’Auxonne. une enquête préliminaire est ouverte. Les motifs invoqués sont graves : harcèlement moral et entrave à l’exercice syndical. Les salariés sont excédés. Rien ne change à l’hôpital, sauf la détresse qui ne cesse d’augmenter. Certains ont même déjà sérieusement pensé au suicide. Ce conflit n’est pourtant pas récent. Déjà en 2011, l’inspection du travail rédige un rapport sans équivoque sur les méthodes d’Edith Puglierini. « Le comportement de Madame Puglierini pourrait caractériser le délit de harcèlement moral », écrit-elle. Les inspecteurs du travail estiment aussi que « les conséquences de cette souffrance au travail sont lourdes : stress, dépression, perte d’amour-propre, sentiment de culpabilité, troubles du sommeil, tentative de suicide. » Face à ces informations, Edith Puglierini, dans un premier temps, ne reconnaît pas ses propos relevés par les inspecteurs. Une médiation est ouverte. Pour la directrice, c’est même bénéfique. « Je me suis remise en question. Ça m’a fait réfléchir. J’ai pris un coach en management. » De belles paroles qui, d’après les salariés, n’auraient jamais été mises en pratique. Pourtant, ces derniers ne veulent qu’une chose : travailler normalement et être considérés par leur directrice comme des salariés avec des droits.

Ils ont tout tenté pour éviter le dépôt de plainte. Au début du mois d’octobre, ils ont adressé un courrier collectif à Edith Puglierini, pour effectuer une « saisine dans le cadre de la souffrance au travail pouvant être qualifiée de harcèlement moral ». La demande est collective, et la direction souhaite apporter une réponse individuelle. « Non pas à l’effet de diviser, mais parce que chaque cas est différent et nécessite de ce fait, une analyse personnelle et réponse adaptée », précise-t-elle pour ceux ayant l’esprit mal placé. Et encore, tous les salariés n’ont pas eu la chance de recevoir cette réponse, puisqu’elle ne l’a fait parvenir qu’à deux d’entre eux… « Pour quelles raisons ? », s’interrogent les personnes, qui de ce fait ne peuvent accepter des entretiens tronqués dès le départ. Réponse de l’intéressée : « J’ai pris bonne note que vous ne souhaitiez pas faire suite à ma proposition de médiation. » À croire que le coup était prévu d’avance… Elle s’exprime également sur la souffrance témoignée par son personnel : « Vous prétendez que vous m’auriez, à plusieurs reprises, alertée […] vous savez que cela est inexact, même si j’ai senti une distance dans la communication de votre part à mon retour de congé le 22 juillet. » Donc les salariés se sentent méprisés par leur directrice, mais à aucun moment elle n’aurait été mise au courant. Sauf que, justement, la médiation entamée dès 2011 avait pour but de trouver des solutions pour en finir avec cette souffrance au travail… La Gazette a joint Edith Puglierini en passant par le standard. Elle nous a répondu qu’elle ne peut apporter aucun commentaire, puisqu’elle est en vacances. De son côté, l’inspection du travail n’a souhaité ni confirmer, ni infirmer, le fait qu’elle aurait signalé le harcèlement moral aux services de la Procureure, en s’appuyant sur l’article 40 du Code de procédure pénale obligeant tous les fonctionnaires à dénoncer tout crime ou délit.

Les problèmes rencontrés à l’hôpital d’Auxonne sont-ils en exclusivité réservés à une partie du personnel ? Pas sûr, surtout après la lecture d’un audit des gestions des plannings effectué ces dernières semaines. Tous les salariés de l’hôpital, en fonction de leur grade et de leur service, devaient lister les points positifs et négatifs concernant les plannings. Résultat, les positifs se comptent sur les doigts d’une main ; les points négatifs, eux, sont légion. À chaque fois, des axes d’amélioration sont mentionnés, histoire de ne pas tomber dans une critique stérile. Dans la synthèse, on peut ainsi lire ce qui ne va pas. Quelques extraits : « Pas de roulement fixe », « manque de personnel », « seule pour deux étages, donc pas de temps de pause ni de repas. On gère tout. Le travail en 7 heures, une seule infirmière diplômée d’État pour 76 résidents, travail sous pression, pas le temps pour prendre connaissance des dossiers car manque d’effectifs », « flux trop tendu », « non-respect du temps de travail », etc. La crise traversée par l’hôpital d’Auxonne est profonde. Le personnel et les patients s0ont en première ligne .

Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or) DSC_2065-450x299

Jérémie Demay
Revenir en haut Aller en bas
https://l-humain-d-abord.forumactif.org
 
Auxonne l’alerte (La Gazette de la Côte d'Or)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Humain d'abord - Pour une 6ème République :: Anciens messages-
Sauter vers: