Admin Admin
Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: Divia : la grève au centre des discussions (GazetteInfo) + Grève le samedi : « Kéolis Dijon tourne le dos au dialogue social », selon la CGT Transports (Le Bien Public) Mar 19 Nov - 18:14 | |
| Nouvel épisode dans le feuilleton qui oppose les salariés et la direction de Keolis Dijon. Alors que le conflit dure depuis 28 semaines, et que le Grand Dijon a été sollicité, le bureau national de la CGT Transport s’en mêle. 28 ème semaine de grève à Keolis Dijon, et toujours aucune avancée tangible. Les négociations suivent leur cours entre la direction et les syndicats CGT et FO, signataires du préavis de grève déposé jusqu’au 1er mars 2014. Aucun accord satisfaisant pour les deux parties n’a pu être à ce jour établi, et les tractations se poursuivent. En octobre, Keolis Dijon avait tenté de mettre fin au conflit, en proposant à ses conducteurs une prime d’intéressement exceptionnelle de 250 euros bruts et 12 embauches d’ici la fin du premier trimestre 2014. Insuffisant, avaient répondu les syndicats, qui protestent contre des conditions de travail dégradées depuis la mise en circulation du tram, et demandent une compensation équitable. « Je ne suis pas en charge des salariés de Keolis » En parallèle, les représentants FO au sein de Keolis Dijon avait tenté de jouer une autre carte, formulant la requête d’une médiation auprès du Grand Dijon. Les samedis de grève sur le réseau des transports en commun de l’agglomération dijonnaise seront d’ailleurs évoqués ce vendredi lors du prochain conseil communautaire, indiquait François Rebsamen en marge des négociations. Hier, alors qu’il enfilait son écharpe de maire de Dijon, il repoussait la question à cette fin de semaine, répondant du même coup aux invectives de l’opposition qui, à coups de communiqué de presse, s’indigne de la longueur du conflit. « Je suis pas en charge des salariés de Keolis », finissait par lâcher François Rebsamen. Appui de la fédération nationale de la CGT Transport En attendant, le bureau national de la CGT transport monte au créneau et vient soutenir les grévistes dijonnais, ainsi que le confirme ce matin Frédéric Pissot, représentant CGT à Divia. La fédération nationale s’en prend directement à François Rebsamen, « maire de Dijon, membre de la majorité actuelle et président de l’autorité organisatrice des transports de l’agglomération de cette ville », lui reprochant de laisser Keolis Dijon « tourner le dos au dialogue social ». Le syndicat ajoute : « Depuis le début du conflit début juin, la Direction de Keolis fait la sourde oreille. Elle joue le pourrissement et ne veut à aucun moment trouver une solution négociée à ce conflit. C’est une attitude scandaleuse, irresponsable et inadmissible qui pénalise fortement les usagers. Les traminots Dijonnais, leurs représentants, responsables et respectueux du Service Public, ont sollicité l’intervention du Grand Dijon. A ce jour, aucune solution sérieuse n’a été proposée afin de stopper le conflit dans l’intérêt général des salariés, des usagers, de l’entreprise et de la collectivité. » La CGT transport formule ses exigences à l’égard de Keolis Dijon et de son actionnaire la SNCF : que soient « créer les conditions d’une véritable négociation permettant de sortir de ce conflit en répondant aux justes aspirations des salariés ». Plutôt que de trouver une issue, le conflit qui oppose les instances salariales et la direction de Keolis Dijon semble aujourd’hui se durcir
Dernière édition par Admin le Mer 20 Nov - 11:42, édité 1 fois | |
|
Admin Admin
Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: Re: Divia : la grève au centre des discussions (GazetteInfo) + Grève le samedi : « Kéolis Dijon tourne le dos au dialogue social », selon la CGT Transports (Le Bien Public) Mer 20 Nov - 11:40 | |
| Grève le samedi : « Kéolis Dijon tourne le dos au dialogue social » (CGT) « Kéolis Dijon s'adresse aux salariés, démontrant ainsi son plus grand mépris à l'égard de leurs représentants, tournant ainsi le dos au dialogue social, malgré les beaux discours du président de la République sur ce sujet », estime, dans un communiqué, la Fédération nationale des syndicats de transport CGT. « Le maire de Dijon, membre de la majorité actuelle, président de l'autorité organisatrice des transports de l'agglomération de cette ville, laisse son opérateur contredire l'engagement présidentiel. Mais M. Rebsamen n'est pas à une contradiction près. L'objectif de l'opérateur est de ne pas répondre aux revendications posées par une grande majorité de salariés sur le pouvoir d'achat et la reconnaissance des conditions de travail notamment le samedi. Pire, Kéolis Dijon commente la légitimité de revendiquer, de vivre dignement du fruit de son travail, et stigmatise le niveau social de l'entreprise arraché par de hautes luttes de salariés. Depuis le début du conflit, début juin, la direction de Kéolis fait la sourde oreille. Elle joue le pourrissement et ne veut à aucun moment trouver une solution négociée à ce conflit. C'est un attitude scandaleuse, irresponsable et inadmissible qui pénalise fortement les usagers. Les traminots dijonnais, leurs représentants, responsables et respectueux du service public, ont sollicité l'intervention des usagers, de l'entreprise et de la collectivité. Kéolis Dijon reste toujours dans la même logique : favoriser les actionnaires au détriment du service public et des salariés qui participent tous les jours activement à la transformation et ont permis le changement majeur du réseau de transport à Dijon par la mise en place du tram. La fédération nationale des syndicats de transport CGT exige que Kéolis, ainsi que son actionnaire principal, la SNCF, crée les conditions d'une véritable négociation permettant de sortir de ce conflit en répondant aux justes aspirations des salariés, et redore ainsi le service public dans la ville de Dijon et de son agglomération. » | |
|