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 Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice (Miroir)

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Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice (Miroir) Empty
MessageSujet: Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice (Miroir)   Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice (Miroir) EmptyDim 30 Nov - 9:21

Mercredi 26 novembre 2014

Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice

Le bras de fer entre les demandeurs d’asile et la préfecture se prolonge et cette fois, c’est une victoire juridique pour les associations de soutien aux demandeurs d’asile.  Presque deux ans et demi après l’expulsion du squat de l’Ecole des greffes, en juillet 2012, le tribunal administratif de Dijon annule l’arrêté qui le justifiait.

Asile Dijon : L’évacuation du squat de l’École des Greffes remis en question par la justice (Miroir) 2013-11-manifestation-demandeur-asile-solidarite-etranger-immigration-JJ-miroir-299
Photo Jonas Jacquel

Voir ici notre retour chronologique sur le sujet

Lire ci-dessous le communiqué de la section Dijon de la Ligue des Droits de l’Homme :

Arrêté d’expulsion du squat de l’école des greffes annulé, le droit au respect  reconnuLe tribunal administratif de Dijon saisi par la Ligue des Droits de l’Homme vient d’annuler partiellement l’arrêté du maire de Dijon de juillet 2012 qui avait amené l’évacuation des réfugiés (relevant par ailleurs des statuts administratifs les plus divers) qui avaient trouvé abri dans l’ancien internat de l’école des greffes de Dijon. Cette annulation est  motivée par les conditions de cette évacuation. Celles-ci avaient soulevé l’indignation de toutes les associations et de nombreux citoyens attachés au respect des droits des étrangers et plus largement des droits humains. Alors que les habitants étaient protégés par une décision de justice leur accordant un délai, le maire et le préfet de l’époque étaient passés en force rompant la concertation avec les associations, sans même se donner la peine de rencontrer les habitants, en organisant une opération de police surprise  massive à l’encontre de personnes pacifiques à qui aucun délit ne pouvait être reproché en les traitant comme des malfaiteurs expulsés au matin sans délai, triés dans une ancienne caserne sans pouvoir bénéficier d’une assistance et se retrouvant au final pour la plupart à la rue le soir même ou quelques jours plus tard. Cela n’avait strictement rien réglé et avait été le début d’une longue suite d’ouvertures de lieux de survie et d’expulsions, la plus terrible ayant été celle de décembre 2012  où des familles avec des enfants dont le plus jeune avait 3 mois se sont retrouvées la nuit en plein hiver chassées de leur abri sans que les pouvoirs publics se soucient d’eux laissant cette charge aux militants associatifs.  Nous espérons que cette suite soit définitivement close et actons les avancées obtenues depuis même si restent la question cruciale de l’ouverture d’un abri de jour pour les familles et d’une solution durable pour tous ceux qui n’ont aujourd’hui d’autres solutions que les squats.Au-delà de la satisfaction morale de ce jugement, s’il y a bien une leçon qui doit en être tirée, c’est qu’il ne peut y avoir de bonne solution sans respect et sans concertation avec les premiers intéressés. Chacun, quelle que soit sa situation administrative, doit être considéré d’abord comme un être humain respectable relevant des droits fondamentaux tels que définis par la déclaration universelle des droits de l’Homme.

Marion Chevassus
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