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Forum d'information et de discussion politiques - Jeu 2 Mai - 1:49
 
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 Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013

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MessageSujet: Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 17 Juil - 9:13

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Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Hollan11


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MessageSujet: La retraite, une affaire de jeunes (Appel collectif)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 17 Juil - 9:17

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Sans_titre-377

La retraite, une affaire de jeunes

« Je demande à être jugé sur deux choses : la justice et la jeunesse » François Hollande, 2012

Le gouvernement s’engage dans une nouvelle réforme des retraites. A l’heure où Y. Moreau a rendu son rapport concernant les évolutions du système, 18 organisations de jeunesse, syndicales, politiques ou associatives ont décidé de se réunir en collectif pour faire entendre un mes-sage : les jeunes refusent une réforme qui se traduirait par un allongement de la durée de cotisation et une baisse des pensions. Une réforme juste et favorable aux jeunes est possible, mais pour cela le gouvernement doit se démarquer des conclusions du rapport Moreau.

Face à la précarité et au chômage des jeunes, renforçons notre système de protection sociale

Jeunes travailleurs et travailleuses, étudiant-e-s, en recherche d’emploi ou en insertion, nos parcours sont divers mais nous souffrons des mêmes maux, aggravés par la crise économique. Trop âgés pour bénéficier de la protection familiale, mais trop jeunes pour accéder aux mini-ma sociaux, nous nous situons à un nouvel âge de la vie à la marge des protections sociales et voyons la solidarité nationale se réduire à peau de chagrin au gré des différentes réformes.

La dernière en date concerne le système de retraites. Alors que l’accès au premier emploi est de plus en plus tardif, que la précarité est la norme, et tout particulièrement pour les femmes, allonger la durée de cotisation est pour nous le signal inacceptable qu’il ne faudra plus comp-ter sur un système de retraites solidaire qui garantisse une protection de haut niveau. Cette mesure est d’autant plus incompréhensible qu’elle allongerait encore les files d’attentes à Pôle Emploi en maintenant des salariés plus âgés en activité. Comment prétendre agir contre le chô-mage en refusant de faire de la place à notre génération dans le monde du travail ? C’est pourquoi nous refusons tout allongement de la du-rée de cotisation et revendiquons un système de retraite par répartition qui prenne en compte les évolutions de notre société et les nouveaux temps de la vie pour notre génération.

Pour sortir de la crise, misons sur la jeunesse !

Dépourvu-e-s d’une protection sociale aujourd’hui, nous ne tolérerons pas que soit en plus mise à mal celle dont nous bénéficierons demain. Le système de retraite par répartition repose en effet sur les jeunes d’aujourd’hui et sur la confiance qu’ils et elles portent au système de protec-tion solidaire.

Notre formation est un investissement de tous les jours pour notre avenir et celle du pays. C’est avec une jeunesse qualifiée et préparée que nous sortirons des difficultés de la crise. Cette période doit être reconnue comme telle au lieu de nous pénaliser.

Parce que le statu quo n’assurera pas la pérennité du système de retraite par répartition, nous réclamons des réformes qui s’attaquent au vrai problème : le manque de recettes lié en grande partie au chômage de masse. En particulier, des politiques publiques favorisant l’emploi des jeunes et leur accès au droit commun sont une nécessité sociale et économique.

Nous revendiquons :

* La validation des années de formation dans le calcul des retraites.
* La prise en compte des périodes d’apprentissage, de stages, et leur réglementation, afin qu’ils ne constituent pas des emplois déguisés.
* La prise en compte des périodes d’inactivités forcées, périodes où les jeunes cotisent de manière inégale.

Nous, organisations de jeunesse, syndicales, associatives, politiques, seront à l’initiative dans les prochains mois pour porter la voix des jeunes. Nous n’accepterons pas un nouveau recul de nos droits. Nous appelons les jeunes à se mobiliser pour faire entendre au gouvernement ces solutions justes. Nous appelons le gouvernement à rejeter les préconisations de ce rapport et à ouvrir de larges négociations avec l’ensemble des acteurs sociaux. Un débat de cette ampleur ne saurait être discuté en quelques semaines ou confisqué à la société. De plus, déjà absents de la conférence sociale du 20 et 21 juin, nous avertissons les pouvoirs publics : le débat sur les retraites est trop important pour s’effectuer en catimini et au pas de course pendant l’été. Il ne peut y avoir de réforme au nom des jeunes sans les jeunes.
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MessageSujet: Retraites. Contre les mauvais coups, mobilisons-nous ! (Solidaires)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 17 Juil - 9:25

NOS RETRAITES 2013

Partager les richesses, c'est taxer les richesses, pas notre niveau de vie

Le gouvernement prépare de nouveaux reculs, organisons la mobilisation !

Télécharger le document : http://www.solidaires.org/IMG/pdf/Tract_retraites_9_juillet_couleur.pdf
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MessageSujet: Ensemble, défendons nos retraites   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 17 Juil - 15:57

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Retraite_60

Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ». Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.

Refusons les régressions sociales

« On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps », tel est l’argument qu’on nous rabâche. Mais on oublie de préciser qu’augmenter la durée de cotisation, c’est en réalité programmer la baisse des pensions. Baisse immédiate pour tous ceux – chaque année plus de la moitié des nouveaux retraités – qui passent directement du chômage, ou de l’inactivité, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre cette durée. Baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité. On oublie aussi de rappeler que l’allongement de la durée de cotisation et la décote pénalisent plus fortement les personnes aux carrières courtes, en majorité des femmes.
L’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue depuis plusieurs années. La souffrance au travail se développe, de nouvelles pathologies apparaissent. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans. L’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Nous ne pouvons pas l’accepter.

L’austérité sans fin est suicidaire

Le gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l’allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s’explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d’emplois et diminue les cotisations sociales induites par l’emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission.
Si, comme cela semble être le cas, le gouvernement inscrit la réforme dans le cadre de ces politiques, il ne pourra que retenir des pistes entraînant une nouvelle baisse du niveau des pensions. Ce qui diminuerait encore le pouvoir d’achat des retraités, aggraverait la récession et entraînerait une nouvelle hausse du chômage. Sans qu’au bout du compte les déficits ne soient réduits !

Il est possible de faire autrement

L’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui. Par le passé, elle s’est accompagnée d’une diminution du temps passé au travail et d’une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C’est à nouveau la voie à suivre.
Pour augmenter le volume des cotisations sociales, il faut en finir avec l’austérité, relancer l’emploi par une réduction du temps de travail, une sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, une augmentation des minima sociaux, une politique audacieuse d’investissement en matière sociale et écologique. Une voie supplémentaire, toujours négligée, pour répondre au besoin de financement des retraites, est la réalisation de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la fois par l’accroissement du taux d’activité des femmes, la suppression des inégalités salariales et la lutte contre le temps partiel subi. Il s’agit là de choix politiques de justice et de solidarité.
Il y a plus de retraité-es ? A moins de décréter leur paupérisation, il est normal de financer leurs retraites en augmentant leur part dans la richesse produite. Selon le Conseil d’orientation des retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite alors que la part des salaires a chuté d’environ 6 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes.

Pour une large mobilisation citoyenne

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n’est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante. C’est pourquoi elle dépend aussi de l’avenir que la société sera capable d’offrir aux jeunes générations. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, la destruction des solidarités sociales, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » dans une société productiviste et inégalitaire. Cet engrenage favorise l’extrême droite et menace à terme la démocratie. Comme en Europe du Sud et dans bien d’autres pays du monde, la société doit se mettre en mouvement. Pour y contribuer nous organiserons partout des réunions, des initiatives de rue, des ateliers d’éducation populaire et nous soutiendrons les initiatives prises par le mouvement syndical. Nous voulons un système de retraites solidaire.

Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

Premiers signataires

Gérard Aschieri (président de l’institut de la FSU) - Clémentine Autain (FASE) - Ana Azaria (Femmes Egalité) - Marinette Bache (Résistance sociale) - Guillaume Etiévant (économiste) - Fatima-Ezzahra Benomar (Les Effronté-e-s) - Michel Barthélémy (CEMS-IMM CNRS) - Nicolas Belorgey (sociologue, CNRS) - Nicolas Béniès (économiste) - Gérard Berthiot (vice-président PS de la région Champagne Ardenne) - Sophie Béroud (politiste, université Lyon 2) - Jean Bigot (producteur de cinéma) - Martine Billard (co-présidente du Parti de Gauche) - Bernard Bosc (Réseau Féministe Ruptures) - Jean-Jacques Boislaroussie (les Alternatifs) - Gérard Billon (CGT) - Jean Marc Canon (secrétaire général UGFF CGT) - Bernard Cassen (Mémoire des luttes) - Nadine Castellani (secrétaire nationale CGT-Educ’action) - Jean-Claude Chailley (Résistance sociale) - Isabelle Charpentier (sociologue, université Versailles-Saint Quentin) - Chantal Charvy (Femmes Egalités) - Gérard Chaouat (Bureau national SNCS FSU) - Philippe Corcuff (sociologue, IEP de Lyon) - Laurent Cordonnier (économiste Lille 1) - Annick Coupé (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Thomas Coutrot (économiste) - Alexis Cukier (Editions La Dispute) - Isabelle De Almeida (présidente du Conseil National du PCF) - Marielle Debos (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Claude Debons (syndicaliste) - Bernard Defaix (Convergence de Défense des services publics) - Laure Delair (Vice Présidente de l’UNEF) - Christophe Delecourt (CGT Finances) - Karima Delli (députée européenne EuropeEcologie/Les Verts) - Monique Dental (Réseau Féministe Ruptures) - Ivan Dementhon (président de l’Union Nationale Lycéenne) - Patrick Désiré (secrétaire général de la CGT-Educ’action) - Michèle Dessenne (M’PEP porte parole national) - Jean-Michel Drevon (Etats Généraux du Service Public) - Paul Dirkx (sociologue, université de Lorraine) - Denis Durand (CGT Banque de France) - Cédric Durand (économiste, université Paris 13) - Philippe Enclos (juriste, université Lille 2) - Anne Eydoux (économistes atterrés) - Anne Féray (Secrétaire Nationale de la FSU) - Gwenaëlle Ferré (CNDF) - Jacqueline Fraysse (Député des Hauts de Seine FASE-Gauche citoyenne) - Gerard Gueniffey (retraité CGT) - Jérôme Gleizes (économiste, université Paris 13) - Jean-Marie Harribey (ATTAC) - Clémence Helfter (militante d’Osez le féminisme !) - Gérad Filoche (membre du Bureau National du PS) - Bertrand Geay (politiste, université de Picardie) - Guillaume Floris (Gauche Anticapitaliste) - Cyril Gispert (agrégé d’économie) - Lucas Gomez (Les Effronté-e-s) - Bernadette Groison (Secrétaire Générale de la FSU) - Elsa Hardouineau (trésorière nationale de l’Union Nationale Lycéenne) - Nordine Idir (Secrétaire général du MJCF) - Lucien Jallamion (secrétaire général de République et Socialisme) - Wandrille Jumeaux, (Secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes) - Nicolas Jounin (sociologue, université Paris Cool- Marianne Journiac (porte-parole de République et Socialisme) - Pierre Khalfa (co-président de la Fondation Copernic) - Razmig Keucheyan (sociologue, université Paris 4) - Lucile Koch-Schlund, (Secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes) - Michel Koebel (sociologue, université de Strasbourg) - Bernard Lacroix (politiste, Institut Universitaire de France) - Rose-Marie Lagrave (sociologue, EHESS) - Véronique Lamy (porte-parole PCOF) - Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) - Jacques Le Bohec (professeur de sciences de la communication, Lyon 2) - Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France) - Alain Lipietz (économiste EuropeEcologie/Les Verts) - Wenceslas Lizé (sociologue, université de Picardie) - Marc Mangenot (économiste) - Jean-Claude Mamet (Convergences et Alternative) - Alain Marcu (secrétariat d’AC) - Nathalie Marcu (les Alternatifs) - Olivier Masclet (sociologue, université Paris 5) - Lilian Mathieu (sociologue CNRS) - Philippe Marlière (politiste, université de Londres) - Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste) - Christiane Marty (Bureau de la Fondation Copernic) - Gustave Massiah (fondateur d’IPAM) - Gérard Mauger (sociologue, CNRS) - Jean-Luc Mélenchon (co-président du Parti de Gauche) - Olivier Michel (informaticien, université Paris Est) - Catherine Mills (rédactrice d’Economie et Politique) - Jean-Marie Monnier (économiste Paris 1) - Christian de Montlibert (sociologue, université de Strasbourg) - Julie Muret (porte-parole d’Osez le féminisme !) - Corinne Nativel (géographe, université Paris Est) - Toni Negri (philosophe) - Frédéric Neyrat (sociologue, université de Limoges) - Jacques Nikonoff (M’PEP porte parole national) - Martine Noël (CADAC) - Daniele Obono (Convergences et alternatives) - Alain Oriot (Editions du Croquant) - Ugo Palheta (sociologue, université Lille 3) - Roland Pfefferkorn (sociologue, université de Strasbourg) - Willy Pelletier (sociologue, université de Picardie) - Matthias Perez (secrétaire académique de la CGT Educ’action Créteil) - Jean-Marie Pernaut (IRES) - Michel Pialoux (sociologue, CNRS) - Christian Pierrel (porte-parole PCOF) - Christine Poupin (porte-parole du NPA) - Philippe Poutou (porte-parole du NPA) - Frédéric Rauch (rédacteur en chef d’Economie et Politique) - Suzy Rojtman (CNDF) - Michel Rousseau (Marches européennes contre le chômage) - Henri Sterdyniak (économistes atterrés) - Maya Surduts (CADAC) - Baptiste Talbot, (secrétaire général, fédération des services publics CGT) - Patricia Tejas (CGT Finances) - Sylvie Tissot (sociologue, université Paris8) - Christian Topalov (sociologue, CSU) - Marie-Pierre Toubhans (porte-parole de Gauche Unitaire) - Stéphanie Treillet (Convergences et alternatives) - Marcel Trillat (réalisateur) - Aurélie Trouvé (ATTAC) - Denis Turbet-Delof (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires) - Janine Vaux (Convergence de Défense des services publics) - Christophe Ventura (Mémoire des luttes) - Christophe Voilliot (politiste, université Paris Ouest Nanterre) - Louis Weber (responsable éditorial) - Laurent Willemez (politiste, université Versailles St Quentin) - Emmanuel Zemmour (président de l’UNEF).

Pour vous informer, signer l’appel et vous mobiliser : www.retraites-2013.fr
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MessageSujet: Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins (Gérard Filoche)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 17 Juil - 16:00

Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins

Ca y est, on va y aller. Notre gouvernement doit nous entendre.

Oui, car c’est NOTRE gouvernement, nous l’avons voulu, nous l’avons élu, nous l’avons soutenu.

Sans nous, salariés, il n’est pas en place. Nous avons été entre 63 et 70 % de ceux qui produisent les richesses de ce pays par le travail… à voter pour lui.

Nous n’avons pas chassé le malfaisant Sarkozy pour qu’il fasse pareil. La gauche a été élue notamment grâce aux manifestations de 2010 pour défendre nos retraites. Il y a eu 8 millions de manifestants dans la rue, au moins une fois cette année là. Chacun se souvient derrière quelle banderole il était. Tout le monde se souvient des « points fixes » faits par le PS et tous ses dirigeants sur le passage des cortèges. Tout le monde se souvient des jeunes du MJS qui criaient « 60, 60, 60 à taux plein ». Les huit syndicats ont organisé des cortèges dans l’unité de bout en bout depuis le mois de juin jusqu’en novembre. 75 % de l’opinion était pour la retraite à 60 ans sans décote. Il y a même eu un moment, bref, à la mi octobre, lorsqu’il y eut des barrages et une pénurie d’essence, ou l’on sentit comme une possibilité de mai 68. On a été au bord de l’explosion. Sarkozy, forcené, retranché dans son bunker de l’Elysée n’a rien voulu entendre, mais il l’a payé électoralement. Rien de tout cela ne s’oublie.

La gauche n’a pas été élue pour attaquer nos retraites mais pour les restaurer. Les sales réformes toutes injustifiées, de la droite, en 1993, 1995, 2003, 2007, 2010, ont baissé nos retraites en moyenne de 30 %. C’est déjà énorme comme recul – d’autant plus inacceptable que la France n’a jamais été aussi riche. La moyenne des retraites des femmes est en dessous de 1000 euros, celle des hommes est autour de 1400 euros, la moyenne générale est de 1200 euros : comment vivre décemment avec ca ? Il faut les ré augmenter, les indexer sur les salaires, il faut l’égalité femmes hommes, pas de retraite en dessous du Smic.

Tous les racontars et désideratas, tous les schémas et plans compliqués, tous les mensonges et légendes sur les « déficits », sur la « démographie », « l’allongement de la vie » tout ça n’a qu’un but : allonger les annuités, retarder les départs, désindexer les retraites des prix, ça ne vise qu’à baisser le niveau des pensions.

La vérité, c’est que nos retraites ne sont pas en danger, 90 % de la dette ne provient pas de nos caisses de retraite ni de la sécurité sociale. Et les 10 % de la dette qui en proviennent sont tout à fait contestables, conjoncturels, seulement dus au chômage, au blocage des salaires et des cotisations sociales.

La retraite par répartition, c’est du solide : elle va directement de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite. La retraite ce n’est pas une épargne, c’est du salaire. Pas besoin de passer par les fonds de pension risqués et maudits.

Alors oui, on peut, on doit garder la retraite que la gauche a mise en place il y a 30 ans. Si on vit (un peu) plus longtemps, c’est pour en profiter plus longtemps. Si on vit plus longtemps c’est en grande partie grâce à la retraite à 60 ans. Si on part plus tôt, on mourra plus tôt, comme disent les égoutiers « départs retardés, mort prématurée ». Tous les métiers sont durs entre 60 et 65 ans. D’ailleurs l’espérance de vie en bonne santé baisse depuis 2008, de 64 vers 63, 62 ans… On veut du bonheur à la retraite, des années à soi, pas une retraite grabataire. On veut pouvoir vivre nos retraites, voyager, agir pas être confinés, écartés, reclus. La retraite à 60 ans, devrait être calculée sur les 10 meilleures années, 75 % de reversement, 35 annuités ( comme en Allemagne) indexée sur les salaires.

De toute façon les « seniors « sont virés à partir de 55 ans, les annuités cotisées au travail baissent dans la vie réelle, 40 % des retraites subissent une décote, et pour les autres, ce sont les annuités validées au chômage qui augmentent. C’est absurde d’avoir baissé la durée du travail sur la semaine (35 h) et de l’allonger sur la vie. Revenons à 60 ans pour tous, ça fera au moins du boulot pour les jeunes.

On prépare à fond la rentrée de septembre 13.

Notre idée, à D&S, était de faire mieux qu’en 2010 ! Nous avons un atout essentiel : ce sera plus facile de gagner, bien sur, avec la gauche, que contre le malfaisant et provocateur Sarkozy. Sarkozy était aux ordres du Medef. La gauche est sous pression, elle est poreuse aux exigences des salariés, elle peut elle devra entendre. Si on est plus fort que la finance, nous aurons nos retraites sauves !

1°) La première action a été de construire un appel unitaire avec Attac, Copernic, et 30 associations, partis, syndicats, comme en 2010. A l’époque nous avions fait 200 meetings autour des 5 grandes manifestations « temps forts » de septembre à novembre. Cette fois nous voulions que les syndicats soient au cœur, non seulement des manifs mais des meetings. Que les dirigeants des grandes centrales soient les principaux orateurs des grands meetings populaires dans 10 grandes villes au moins.

On avait commencé, il y a eu un plan, un projet d’appel, le début d’une liste. Mais les rapports entre les syndicats sont parfois prudents et délicats, il faut de la diplomatie et du temps pour respecter les rythmes et l’unité. Plusieurs aller retours ont été nécessaires pour qu’un appel voie le jour le 10 septembre entre CGT, FO, FSU et Solidaires.

2°) Attac et le reste du « collectif retraite 2010 », ont donc rédigé un appel les 24 juin, 3 juillet, qui est rendu public le mercredi 10 juillet. L’appel « retraite 2013 » est un compromis entre des forces qui ne rêvent que d’en découdre avec le gouvernement de gauche et des forces qui savent combien l’unité la plus large est nécessaire pour gagner. Nous allons le signer en dépit de ses imperfections afin de ménager l’unité ultérieure avec les syndicats, avec toute la gauche.

Mais nous le disons, la cible n’est pas le gouvernement, la cible c’est la défense de nos retraites. Notre volonté est de convaincre notre gouvernement pas de l’affronter. Ce que nous dénonçons ce sont les exigences de la Commission européenne et du Medef. Si nous reprochons quelque chose à la gauche au pouvoir, c’est d’être tentée de céder aux libéraux, à la troïka, aux marchés.

Nous voulons que puissent participer dans le mouvement tous les militants socialistes mais aussi tous les militants CFDT. Nous n’avons aucun ennemi à gauche. Nous n’avons aucun adversaire syndical. Pas d’exclusive. Pas de diversion. Pas de dispersion. Pas de division. Ceux qui voudraient cliver au sein de la gauche se tromperaient. Notre combat a un seul objectif : « pas un trimestre de plus, pas un euro de moins. »

3°) Nous signons donc une tribune dans la presse avec des dirigeants du PCF, du NPA, des Verts, de Copernic. Elle ne vise pas le gouvernement de gauche. Elle ne met en cause ni François Hollande, ni Jean-Marc Ayrault, ni personne à gauche. Elle demande à ce que nos retraites a toutes et tous soient protégées de tout nouveau recul. Elle appelle à l’unité en ce sens.

4°) Nous engageons dans le Parti socialiste, un débat avec tous les militants car nous les savons très majoritairement favorables au rejet de toute nouvelle attaque contre nos retraites. Les jeunes socialistes du MJS l’ont dit officiellement dans une belle déclaration publique avec toutes les organisations de jeunesse. Les femmes socialistes qui militent à « Osons le féminisme » l’ont dit également dans un très bel appel « les femmes ne doivent pas battre en retraite ». Les militants socialistes de toutes motions approuvent volontiers des « déclarations » dans les bureaux fédéraux ou les sections, qui demandent au gouvernement de renoncer a allonger les annuités de cotisation et donc, à baisser les retraites. Un « appel » national est en préparation, qui devrait pouvoir réunir toute la gauche du parti, motion 4, motion 3, UMA, et bien au delà, car presque toujours les membres de la motion 1 l’approuvent vigoureusement : « Les socialistes pour nos retraites ». Pendant l’été, tel est l’objectif, commencer à avoir le maximum de signataires sur cet appel.

5°) Il restera en septembre, autour de la première grande manifestation du 10 septembre, a relancer un appel de toutes et tous, syndicats d’abord, collectif unitaire ensuite, et toutes les forces éveillées, informées, mobilisées, associées, pour le plus grand rassemblement unitaire possible. Sans unité large, sans travail de conviction, de terrain entrainant le maximum de forces à gauche, impossible de mettre des millions de manifestants en branle. Ne pas confondre, ne pas diluer, ne pas élargir à tout et n’importe quoi : bien concentrer sur un objectif, simple, clair, « pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ». Défendons nos retraites, faisons reculer les exigences de la Commission européenne, du Medef, pour que le gouvernement ne les relaie pas…

Nous avons la conviction que nous pouvons gagner. Nous devons gagner.

Il n’y a pas de raison de ne pas mobiliser massivement, la situation accumulée étant ce qu’elle est, exaspération, attente, besoin de gauche sont tels que, à condition de bien faire attention à l’unité, ça peut partir. Nos retraites c’est du sensible. C’est au cœur de la gauche. Il y a là une place Taksim, un jardin vert, un ticket de métro…

Gérard Filoche
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MessageSujet: Retraites : nous sommes tous concernés (FSU)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMar 23 Juil - 15:31

Retraites : nous sommes tous concernés (FSU)

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MessageSujet: Financement/retraites : “ Mettre à contribution les revenus du capital, pas du travail des ménages ” (PCF)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMar 30 Juil - 9:07

Financement des retraites : “ Mettre à contribution les revenus du capital, pas du travail des ménages ” (PCF)


A en croire Bruno Le Roux ce matin, la prochaine réforme des retraites pourrait se traduire par une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG). La CSG serait, selon lui, un moyen de mettre à contribution les revenus du capital. En réalité, loin d’être plus juste que les cotisations, la CSG repose essentiellement sur les revenus du travail des ménages (88 %). Les revenus financiers et du patrimoine n'y contribuent que pour 11 %. Les entreprises restent épargnées.

Pour Bruno le Roux, qui cherchait à l'évidence un marqueur de gauche, “ cette piste ne doit pas être écartée ”. Nous pensons qu'aucune ne doit l'être. Pour le financement des retraites comme pour le reste, il y a urgence à engager dès la rentrée un grand plan de relance de la demande comme de l'offre.

Si une réforme clairement de gauche, juste et efficace est en réflexion, une majorité de gauche au Parlement peut décider une réforme de l’assiette des cotisations patronales, accroître le taux et la masse des cotisations sociales patronales, en modulant le taux de cotisation patronale afin de relever la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée.

Ainsi les entreprises qui relèvent cette part, en développant l’emploi, les salaires et la formation, seraient assujetties à un taux de cotisation relativement abaissé, tandis que l’accroissement des salaires, de l’emploi, permettrait des cotisations accrues.

Inversement, les entreprises qui licencient, réduisent la part des salaires dans la valeur ajoutée, fuient dans la croissance financière, seraient assujetties à un taux de cotisation beaucoup plus lourd.

Les revenus financiers des entreprises et des institutions financières s’élèvent à plus de 300 milliards d’euros par an. Ils échappent largement aux prélèvements sociaux. En leur appliquant les taux de cotisations patronales prévus pour chaque branche de la sécurité sociale, cela rapporterait annuellement plus de 80 Milliards d'euros au régime général, dont 30 Milliards pour les seules retraites.

Voilà comment nous pouvons contribuer à la croissance réelle, et contre la financiarisation.

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MessageSujet: Retraitement de choc   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyLun 5 Aoû - 15:24

On va leur faire un dessin : Retraitement de choc (Humanité)

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MessageSujet: Des propositions alternatives pour le financement des retraites (Humanité)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyVen 9 Aoû - 7:11

Des propositions alternatives pour le financement des retraites

Face au rapport Moreau, une réforme socialement efficace est-elle possible ?

Par Catherine Mills, Maître de Conférences honoraire à l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne, et Frédéric Rauch, Rédacteur en chef de la revue Économie et Politique. Projet de loi fin août et débat parlementaire achevé mi-octobre, le gouvernement a choisi la précipitation. Il espère ainsi juguler le mouvement social et tuer le débat public.

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 2013-06-06retraite_0

Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieillesse ne dépassera pas 4,5 milliards d’euros cette année. Et la progression du besoin de financement des régimes d’ici à 2020 plafonnera à 1 % du produit intérieur brut (PIB). Soit pas plus de 20 milliards d’euros. L’équivalent du coût annuel du crédit d’impôt compétitivité-emploi !

Mais l’équilibre des comptes reste l’obsession de François Hollande. Il l’a répété lors de la conférence sociale de juin : « Nous avons deux obligations, renflouer les régimes d’ici 2020, et, au-delà, les équilibrer durablement. » Retraités et actifs en feront les frais. À long terme, avec la flexibilité maximale de l’emploi (avec l’ANI en 2013) et la crise, l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans conduira à une réduction du niveau des pensions des futurs retraités, qui s’ajoutera à celles des réformes engagées depuis 1993. À court terme, sur la base du rapport Moreau, les ménages devront mettre la main à la poche à hauteur de 10,6 milliards d’euros : 7 pour les retraités et 3,6 pour les actifs.

Quant aux entreprises, le rapport évoque une hausse des cotisations patronales 
(+ 0,1 %, soit 3 milliards d’euros), mais souligne dans la foulée qu’elle nuirait à leur compétitivité. C’est négliger à bon compte qu’elles en récupéreront une bonne partie en exonérations de cotisations et que cette hausse ne comblera pas le recul depuis 1993 des cotisations patronales dans le financement de la Sécurité sociale (- 0,7 %).

Au final, il n’y aura donc pas plus de justice ni d’effort partagé dans cette réforme qu’il n’y en avait dans les précédentes.

Cependant, le gouvernement va plus loin que ses prédécesseurs avec la création d’un comité de pilotage des retraites.
Composé d’experts « indépendants », ce comité aurait pour mission d’assurer l’équilibre financier à moyen et long termes des régimes de retraite, en faisant évoluer en permanence les paramètres, les critères et les modes de calcul des pensions. Ses conclusions seraient transposées sans négociations ni débat public dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale.
Ainsi, « pour éviter une réforme tous les trois ans », durée de cotisation, âge légal ouvrant droit à pension, niveau de la pension servie, modalités d’indexation… seraient constamment évolutifs. La réforme de septembre serait alors systémique.

Cette « règle d’or » appliquée aux régimes de retraite entérinerait définitivement le plafonnement des pensions servies, pour le plus grand bonheur des complémentaires privées. Et sans le dire, elle changerait la logique de notre système de retraite.
D’un système à « cotisation définie-prestation définie », nous glisserions vers un système à « cotisation indéfinie-prestation indéfinie ».
Chaque assuré social contribuerait toujours plus mais sans savoir ce qu’il percevra une fois à la retraite ni pendant sa retraite, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base et à des retraites complémentaires par capitalisation.

Le gouvernement donnerait ainsi corps aux recommandations de la Commission européenne et au programme de réforme structurelle des retraites de la Banque mondiale, visant toutes deux la mise en place d’un système de retraite multipilier (retraite obligatoire de base publique, retraite obligatoire d’entreprise par capitalisation, retraite individuelle par capitalisation). Et il signerait la mort de notre système de Sécurité sociale, des grands principes de solidarité et d’universalité qui l’ont forgé.

Face au désastre, la responsabilité de la gauche qui n’a pas renoncé au changement et du mouvement syndical est immense. La réussite de l’initiative interprofessionnelle du 10 septembre doit être massive pour donner l’élan nécessaire à la riposte sociale et ouvrir l’alternative.

Notre système de retraite par répartition ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une insuffisance de recettes. Insuffisance imputable aux effets de la crise sur l’emploi et la masse salariale, à la politique d’austérité conduite en France et en Europe, et aux logiques financières des entreprises jouant la valeur pour l’actionnaire contre l’emploi et les salaires. Lorsque les salariés perdent 1 point de masse salariale, le système des retraites perd 0,8 milliard d’euros de recettes. Lorsque le pays compte 100 000 chômeurs de plus, le financement des retraites perd 1 milliard d’euros. Développer l’emploi et les salaires, c’est donc la condition d’une sécurisation de nos retraites ! Et c’est possible.

  • Voici quatre pistes de propositions alternatives qui le démontrent.


  1. La première consiste à sortir d’abord du cadre idéologique imposé par le patronat sur le coût du travail. Car ce qui plombe la compétitivité et l’emploi des entreprises françaises, ce n’est pas le coût du travail mais le coût du capital. Elles paient par an deux fois plus de frais financiers (charges d’intérêt et dividendes) que de cotisations sociales patronales. C’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Pour cela, nous proposons la sécurisation de l’emploi et de la formation, de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation...

  2. La deuxième piste est de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise, par une réforme visant le développement des cotisations sociales qui s’oppose à la financiarisation et à la fiscalisation. C’est le rôle de la modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises. Lorsqu’une entreprise diminue la part de ses salaires et emplois dans sa valeur ajoutée pour accroître sa rentabilité financière, son taux de cotisation est augmenté. À l’inverse, si elle l’augmente, son taux de cotisation est relativement abaissé. Loin d’être une exonération déguisée aux entreprises, cette modulation contribuerait à faire pression sur les logiques financières des entreprises et à les pousser à accroître le volume d’emplois et le niveau des salaires.

  3. Un troisième axe serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans). Centrées sur les bas salaires, elles tirent vers le bas l’échelle des salaires et minent les recettes de la Sécurité sociale.

  4. Enfin, quatrième volet, il s’agit d’instaurer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales de chaque branche, on pourrait prélever dès 2014 plus de 80 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, dont 30 pour notre système de retraite solidaire. Cela permettrait de revenir sur les régressions passées et d’améliorer pensions et minima sociaux. Mieux, en augmentant le coût de la financiarisation, elle inciterait les entreprises à privilégier la croissance réelle, au bénéfice de la Sécurité sociale, de la retraite par répartition, au lieu de condamner à la capitalisation.

Lisibles, crédibles, cohérentes et rassembleuses, ces alternatives participent 
de la construction du rapport de forces et d’une réforme socialement efficace de notre système de retraite.

Catherine Mills et Frédéric Rauch
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MessageSujet: La Retraite ou la bourse (Patrick Le Hyaric)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyJeu 15 Aoû - 7:17

La Retraite ou la bourse
 
Les pressions se multiplient pour que le gouvernement procède à une nouvelle contre-réforme des retraites. Ainsi, après la Commission de Bruxelles, c’est le Fonds monétaire international, qui, il y a quelques jours, vient de recommander à la France de réduire encore les dépenses de protection sociale et de retraite. « Il est essentiel de rééquilibrer l’ajustement budgétaire en mettant davantage à contribution la limitation des dépenses, notamment dans le domaine de la sécurité sociale et celui des dépenses locales (…) » et « engage instamment les autorités à réformer le système des retraites ». Au lieu de dire au FMI de se mêler de ce qui devrait le regarder, le gouvernement français a fait répondre : « Nous partageons l’avis des services du FMI qui estiment que la réforme des retraites sera un élément clé de la stratégie gouvernementale de réduction des dépenses ». Puis, le gouvernement laisse filtrer, dans certains journaux, des éléments de sa prochaine contre-réforme. Il évoque notamment une nouvelle augmentation de la « contribution sociale généralisée ». On parle notamment d’augmenter la CSG des retraités qui passerait à 7,5%. Une telle mesure est annoncée la semaine même où on apprenait que les profits des quarante sociétés françaises cotées en bourse, allaient progresser en moyenne de 17%.

Pendant ce temps, ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, souffrent toujours plus. Mais, on est bien là au cœur du système capitaliste. L’argent s’accumule à un pôle de la société, est stérilisé, sert à la spéculation financière, mais pas au bien commun. Et le pouvoir, qui devrait mener une politique au service du plus grand nombre, protège les milieux financiers. Il le fait sur la base de mensonges. Dire par exemple qu’il manquera forcément de l’argent dans les caisses en 2020 est faux, selon le choix que l’on fait. Les besoins de financement supplémentaires vont représenter 1% des richesses produites chaque année. Cela fera 20 milliards d’euros. Mais cette somme équivaut à la valeur du cadeau décidé par le gouvernement aux grandes entreprises. C’est donc un choix. Soit les retraites, soit de nouveaux cadeaux aux entreprises.

De même, avec 100 000 chômeurs de plus, les caisses de retraite perdent presque 1 milliard d’euros. Un million d’emplois créés conduirait donc à 10 milliards d’euros de plus dans les caisses. Quand salariés, agriculteurs et artisans perdent un point de masse salariale, cela correspond encore à 800 millions d’euros. Les retraites passent donc par la création d’emplois, l’amélioration des salaires et des revenus paysans. Le choix est donc bien entre la bourse ou le travail, la bourse ou les retraites.

La lutte contre la fraude fiscale rapporterait 80 milliards d’euros par an. La fin des aides aux plus grandes entreprises, sans aucune contrepartie pour l’emploi, rapporterait 200 milliards d’euros. Si les femmes avaient la même rémunération que les hommes, cela rapporterait encore 60 milliards d’ici les années 2020. Une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers, sur la base des taux actuels appliqués aux salariés, permettrait une rentrée financière de 80 milliards d’euros pour la caisse de sécurité sociale, dont 30 milliards pour les caisses de retraite solidaire.
Avec cela pas besoin de cette contre-réforme annoncée, mais une vraie réforme progressiste pour améliorer toutes le pensions de retraite et un droit à la retraite pour toutes et tous à 60 ans.

Entre la bourse et la retraite, il faut choisir !

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Patrick Le Hyaric

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MessageSujet: Retraites : Toutes/Tous en grève et aux manifestations le 10 septembre (Solidaires)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyLun 19 Aoû - 17:10

Retraites : Toutes/Tous en grève et aux manifestations le 10 septembre 

Nouvelles attaques contre nos retraites :
Toutes et tous en grève et aux manifestations le 10 septembre !

1993, 1995, 2003, 2007, 2010, et maintenant 2013 : les gouvernements successifs s’acharnent contre notre système de retraite, satisfaisant ainsi les revendications patronales. Leur volonté permanente est de brader les acquis sociaux, gagnés grâce aux luttes syndicales passées.
Le nouveau projet de loi sera présenté début septembre, mais nous connaissons déjà son orientation : faire payer les salarié-es, les chômeurs-ses, les retraité-es, les jeunes en formation.

Travailler plus longtemps, ce serait naturel ?

 L’argument a été employé à chaque contre-réforme : on vit plus vieux, on doit donc travailler plus longtemps !
 C’est oublier le chômage, la précarité, le recul de l’espérance de vie en bonne santé… et surtout le fait que la productivité et les profits ne cessent d’augmenter.
 Il n’y a nul besoin de travailler plus longtemps, sauf pour remplir toujours plus les poches des patrons et des actionnaires.

L’allongement de la durée de cotisations conduit à une retraite plus tardive et à des pensions plus faibles pour tous et toutes !

Un problème de financement ? Non, de répartition de la richesse !

 Conseil d’Orientation des Retraites, rapport Moreau, gouvernement, tous mettent en avant le besoin de 20 milliards d’euros pour 2020.
 40 milliards d’euros ont déjà été pris dans les poches des salarié-es (en activité, au chômage ou en retraite) par l’allongement de la durée de cotisations, le recul de l’âge de la retraite, l’instauration de la décote, la désindexation des pensions par rapport aux salaires, l’augmentation du nombre d’années prises en compte pour le salaire de référence, la baisse du rendement des complémentaires.
 Ce sont les salarié-es qui produisent la richesse collective. Nous ne devons rien à celles et ceux qui nous la confisquent en s’appropriant le fruit de notre travail. Imposons une autre répartition des richesses, et les 20 milliards pour les retraites seront bien vite trouvés !

20 milliards d’ici 2020 ? La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !

Grèves et manifestations le 10 septembre !

 Le gouvernement veut aller vite et présenter son texte au Conseil des ministres mi-septembre.
 CGT, FO, Solidaires, FSU appellent à une journée nationale de grèves et manifestations le jeudi 10 septembre. Des appels unitaires sont lancés dans les secteurs professionnels, les manifestations s’organisent dans tous les départements, parfois dans un cadre plus large.
 Réussir cette action nationale interprofessionnelle est la première étape pour construire le mouvement national qui nous permettra de gagner !

Pour nos retraites, unité contre les mauvais coups !
10 septembre, début d’un mouvement à construire ensemble
Plus nous serons nombreux-ses, plus vite nous gagnerons !
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MessageSujet: Ne touchez pas à la durée de cotisation (FO)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyLun 26 Aoû - 7:30

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MessageSujet: Socialistes pour les retraites. Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMar 27 Aoû - 9:19

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 ImageProxy.mvc?bicild=&canary=8obeY2CTWp8YhtRixI%2fVUj9mm5fIs4%2fHFCcoRCPbHCE%3d0&url=http%3a%2f%2fwww.socialistes-pour-les-retraites.fr%2fwp-content%2fuploads%2f2013%2f07%2fcopy-bandeau2

Informations de l'appel de « socialistes pour les retraites »
le NON de socialistes à tout nouveau recul : pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

Bonjour,

Les militantes et militants qui ont lancé cet appel de socialistes, http://www.socialistes-pour-les-retraites.fr/, remercient les signataires qui ont répondu à leur proposition de manifester le NON de socialistes à tout nouveau recul.

Cet appel réunit déjà 1 200 « premières signatures » alors que, membres de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques, nous l'avons lancé à la mi-juillet après avoir fait adopter, par le bureau fédéral 64, une résolution qui refusait toute baisse du montant des pensions.
Maintenant, nous proposons à toutes et à tous les signataires de faire signer toutes les militantes et tous les militants socialistes de leur entourage. Nous voulons que la vigilance socialiste s'exprime parce qu'elle redonnera confiance aux électrices et électeurs de gauche qui doutent, qui manifestent souvent leur déception et parfois leur colère.
Nous savons qu'une position affirmée, venue de l'intérieur du Parti Socialiste et disant « pas un trimestre de plus, pas un euro de moins », facilitera les mobilisations unitaires qui marqueront la rentrée sociale et qui seront nécessaires pour construire le rapport de forces face au Medef et à la droite.

Nous rendons public cet appel par la conférence de presse que nous tiendrons, avec des responsables socialistes signataires, le samedi 24 août, à 18 heures, à La Rochelle (hôtel Mercure). Soyez-y nombreux !
Notre démarche est très simple, elle peut obtenir le soutien de la majorité des socialistes et l'approbation de la majorité du peuple de gauche que nous voulons encourager à se mobiliser contre les exigences du Medef. En effet, l'enjeu immédiat, par rapport auquel nous nous positionnons, se résume dans notre exigence : aucun nouveau recul. Les travailleurs ont assez payé !
Nous n'attaquons pas le gouvernement de François Hollande, qui est notre gouvernement puisque nous l'avons mis en place. Nous nous défendons contre une nouvelle attaque, que programme le Medef depuis longtemps. Exigence contre exigence. Celle du Medef, celle du peuple de gauche.
Nous refusons notamment la mesure qui a la faveur du patronat : l'allongement du nombre d'annuités qui, rendant le taux plein inatteignable, ferait sévèrement baisser les pensions et pousserait les plus riches vers les assurances privées…

Aujourd'hui, ce sont celles et ceux qui ont mis en place le gouvernement et sa majorité, qui se mobilisent. Ce n'est pas comme en 2010, ce n'est pas à la droite que nous demandons la satisfaction de nos revendications. C'est pourquoi, le peuple de gauche, uni, peut et doit gagner.
Le NON socialiste à tout nouveau recul est le signe que cette unité est en marche et qu'elle sera majoritaire. Notre intervention dans le mouvement social qui se prépare est indispensable pour y créer cette confiance. Nous proposons de réunir les signataires dans chaque département, chaque ville, pour faire connaître l'appel.
Nous vous proposons de faire connaître, par communiqué et conférence de presse, les signataires de votre fédération et votre soutien aux manifestations du mardi 10 septembre. Nous vous proposons d'y distribuer massivement le texte de l'appel, de ses signataires départementaux et des responsables nationaux signataires.

Bref, nous vous proposons de faire campagne pour l'intérêt des travailleurs et pour l'honneur du socialisme et de la gauche.

Amitiés socialistes.
Pierre Ruscassie
(membre du BF 64), pour les initiateurs de l'appel

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Appel-10

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Appel-11
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MessageSujet: Retraites: l’ouverture faite au Medef (Humanité)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMar 27 Aoû - 9:47

Retraites : l’ouverture faite au Medef

Entamant hier ses ultimes échanges avec les syndicats et le patronat, le premier ministre a maintenu le flou sur la question du financement, mais a ravi le Medef en lui faisant miroiter une baisse massive du « coût du travail ».

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Retraites-manifestation_453_0

Hier, c’était la répétition générale de la rentrée sociale dans la cour de l’hôtel Matignon. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, recevait les syndicats de salariés et d’employeurs avant de faire connaître, début septembre, ses arbitrages définitifs concernant la future réforme des retraites. Si, officiellement, « rien n’est à ce jour tranché », cette première journée d’entretiens a laissé entrevoir la tentation du gouvernement de céder davantage aux pressions patronales qu’aux demandes syndicales.

Première à être reçue, la CFDT a jugé la séance de travail « positive ». « Le premier ministre a tenu à nous faire connaître qu’il n’y aurait pas de modifications des règles fondamentales de notre système de retraite d’ici à 2020. Ni baisse ni gel des pensions prévu d’ici là », s’est satisfait Laurent Berger, secrétaire général du syndicat.

Sur la pénibilité, le premier ministre a « confirmé la mise en place » d’un compte individuel, permettant aux salariés exerçant des métiers pénibles de partir plus tôt à la retraite ou de se reconvertir, selon Laurent Berger. Mais reste à fixer le nombre d’années d’exposition requis pour avoir droit à un départ anticipé. Pas de précision de Matignon sur l’allongement de la durée de cotisation, qui semble toujours envisagé.
Toutefois, « les années d’apprentissage et d’alternance pourraient être à l’avenir prises en compte dans la durée de cotisation », d’après la CFDT, qui ne revendique pas la prise en compte des années d’études. À la différence de la CGT pour qui ce dernier point « est une question majeure car les jeunes rentrent aujourd’hui tard sur le marché du travail avec une retraite incomplète et tardive ». Mesure aussi urgente que « la question de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes », qui permettrait à la fois, souligne-t-on à la CGT, de relever le niveau des pensions des femmes, très inférieur aujourd’hui à celui des hommes, et d’apporter des recettes supplémentaires aux régimes de retraite.

La main tendue du Premier ministre

Au chapitre crucial du financement, hausse de la CSG ou des cotisations, « les arbitrages ne sont pas faits », rapporte Laurent Berger. La CFDT indiquant toutefois « être d’accord avec l’alignement possible de la CSG des retraités sur celui des actifs, à condition que cela finance la perte d’autonomie ». La CGT s’oppose, elle, fermement à « tout transfert des cotisations vers l’impôt ». « L’alignement de la CSG qui nous est proposé reviendrait à restreindre le pouvoir d’achat disponible pour les travailleurs, mesure qui serait préjudiciable pour la croissance », a tenu à rappeler Thierry Lepaon.

Mais, dans l’après-midi, le président du Medef, reçu à son tour, affirmait avoir obtenu une « ouverture intéressante » du gouvernement sur la question du coût du travail. « Le premier ministre nous a tendu la main sur une réflexion concernant la protection sociale et le coût du travail », indiquait Pierre Gattaz. Jean-Marc Ayrault aurait fait miroiter au représentant du patronat la satisfaction, lors du prochain budget de la Sécu, d’une de ses revendications phares : le transfert d’une partie des cotisations sociales patronales, en particulier concernant les allocations familiales, sur la TVA ou la CSG. Évoquant les 5,4 % de cotisations patronales liées à la famille, Pierre Gattaz envisage de « réfléchir avec le gouvernement comment transférer ces 34 milliards, les enlever, de telle façon à redonner de l’air aux entreprises et financer par d’autres moyens ces allocations familiales ». Moyennant quoi, le Medef pourrait accepter une augmentation minime des cotisations retraite. Et le Monsieur retraites du Medef, Jean-François Pilliard, d’exulter : « C’est le premier ministre qui a d’emblée, dans la discussion, évoqué la possibilité d’ouvrir ce débat. » Manière de confirmer ce qu’Éric Aubin, de la CGT, faisait observer : « Les syndicats d’employeurs exercent une pression incroyable, multipliant les sorties provocantes pour tenter de peser dans le rapport de forces du moment. » Et de souligner du coup l’importance de la mobilisation organisée le 10 septembre par la CGT, FO, la FSU et Solidaires. Un moyen, appuyait hier Thierry Lepaon, de mettre dans le débat d’autres solutions, aujourd’hui évacuées par le gouvernement, telles que « la mise à contribution des revenus financiers ».

Lettre au Premier ministre

Refusant un âge de départ excédant 60 ans et prônant 
des retraites équivalent à 75 % du dernier salaire, la CGT réaffirme 
dans un courrier adressé hier au gouvernement ses mesures à court terme (« réutilisation des sommes récupérées par la fraude fiscale », remise en cause des aides non conditionnées octroyées aux entreprises, égalité salariale) et à moyen terme (modulation des cotisations, mise à contribution des revenus financiers, relance 
du pouvoir d’achat) pour pérenniser notre système de retraite.

Nicolas Dutent

À télécharger ---> Lettre de Thierry Lepaon au premier ministre
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MessageSujet: Le gouvernement entérine et accroit la réforme Sarkozy (Parti de Gauche)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 28 Aoû - 11:38

Le gouvernement entérine et accroit la réforme Sarkozy
 
Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Retraite60ans

La réforme des retraites annoncée par Jean-Marc Ayrault fait froid dans le dos. Elle obéit aux injonctions de Bruxelles et dément les prévisions optimistes de François Hollande sur la reprise : les déficits annoncés en 2020 tablent sur le même niveau d’emploi qu’aujourd’hui !

La retraite à 60 ans est définitivement enterrée. L’extension de la durée de cotisation va se poursuivre pour atteindre 43 ans en 2035. Il s’agit d’une triste première pour un gouvernement « de gauche ». Les cotisations salariales et patronales vont augmenter dès 2014. Si à première vue cet effort du patronat pourrait être une bonne nouvelle, c’est en fait un trompe l’œil : Ayrault a annoncé une diminution des cotisations patronales finançant la politique familiale. Ce que donne le patronat d’une main, il va donc le récupérer de l’autre alors qu’il a déjà bénéficié d’un cadeau fiscal de 20 milliards d’euros sans contrepartie l’année dernière. Le Medef peut se réjouir et faire un triomphe aux 7 ministres qui se rendent à son université d’été.

La création du compte pénibilité ne résout rien et est un dangereux écran de fumée : il introduit l’idée d’une retraite à point, individualisée, qui va à l’encontre du salaire socialisé créé par le Conseil national de la résistance. Les annonces en faveur des chômeurs et les travailleurs à temps partiel sont largement insuffisantes car la politique du gouvernement va créer toujours plus de chômage après avoir fragilisé les CDI avec l’ANI.

Le Parti de Gauche demande le retrait de cette réforme et revendique :


  • L’abrogation des réformes mises en places par la droite depuis 1993
  • La retraite à 60 ans à taux plein et au minimum au niveau du Smic. 40 ans de cotisations c’était déjà trop !
  • Une réelle politique de lutte contre le chômage et d’augmentation des salaires
  • La fin des exonérations de cotisations sociales


Nous appelons le peuple à se mobiliser massivement contre cette réforme qui va à l’encontre de l’intérêt général et sert une fois de plus le patronat à commencer le 10 septembre prochain derrière les syndicats.

Guillaume Etievant, Secrétaire national du Parti de Gauche à l'économie et au travail
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MessageSujet: un projet de loi dans la continuité de Fillon et Sarkozy ! (Solidaires)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 28 Aoû - 15:20

un projet de loi dans la continuité de Fillon et Sarkozy !

Mardi 10 septembre : toutes et tous en grève,
manifestations dans tout le pays !

L’Union syndicale Solidaires a été reçue ce 27 août par le Premier ministre. Le gouvernement prétend jouer la carte de la « concertation » et faire une « réforme difficile mais juste » ! Pour cela il propose quelques mesures concernant la pénibilité, les inégalités femmes/hommes ou la prise en compte des années d’étude. Mais ces mesures ne compenseront en rien les méfaits des contre-réformes précédentes et les conséquences du nouvel allongement du nombre d’annuités décidé par le gouvernement dans la continuité des mesures prises en 2003, 2007 et 2010.

Alors que le projet de loi doit être présenté en conseil des ministres le 18 septembre et que l’Assemblée nationale est censée en débattre à partir du 7 octobre, le Premier ministre a indiqué que les ultimes arbitrages n’étaient pas totalement faits ! Il s’agit sans doute d’une méthode pour tenter d’empêcher qu’un véritable débat ait lieu avec les salarié-es, retraité-es et chômeuses/chômeurs, pourtant directement concernés par cette nouvelle réforme.

Le gouvernement indique qu’il ne touchera pas à l’âge légal de départ à la retraite : 62 ans, comme si c’était une grande avancée sociale ! Rappelons que la retraite à 60 ans a été instaurée en 1981 et qu’effectivement à l’époque, c’était un progrès social important, dans une période où l’espérance de vie augmentait. L’âge légal a été repoussé de 2 années par Nicolas Sarkozy en 2010. A l’époque, le Parti socialiste aujourd’hui au gouvernement combattait cette contre-réforme : et il faudrait considérer aujourd’hui que la mesure prise par Sarkozy en 2010 était une bonne chose !

Une hypocrisie totale !

Mais pire encore, c’est une hypocrisie totale puisque le gouvernement a acté de poursuivre au-delà de 2020 ce qui a été mis en place par la loi de 2003 (loi Fillon) : l’augmentation continue du nombre d’annuités nécessaires. Nous en sommes à 41,5 annuités (et en 2020 à 41,75 annuités pour la génération née en 1960) pour une retraite à taux plein.
Le gouvernement actuel poursuit donc les contre-réformes des gouvernements précédents. Il prévoit d’augmenter le nombre d’annuités : jusqu’à 43 annuités en 2035, à raison d’un trimestre tous les trois ans. Hypocrisie, car personne n’aura demain ce nombre d’annuités : en réalité, cela conduira à baisser à nouveau le niveau des retraites, en particulier avec l’application de la décote (5% par annuité manquante, 25 % maximum). Ou alors, il faudra attendre l’âge de 67 ans pour ne pas avoir de décote ! Bien évidemment, ce seront les salarié-es les moins bien payés et ceux et qui ont des carrières incomplètes (les femmes notamment) qui subiront le plus cette nouvelle attaque. Actuellement, la durée moyenne validée est de 37,7 annuités : soit une différence de 4 annuités avec le taux déjà requis !
Dans une situation où il y a près de 5 millions de chômeurs et chômeuses, où la moitié des salarié-es ne sont plus dans l’emploi au moment de faire valoir leur droit à la retraite, où l’espérance de vie en bonne santé stagne, voire commence à régresser, les projets du gouvernement sont inacceptables.


Ce que nous n’avons pas accepté en 2010, nous ne l’accepterons pas davantage en 2013 !




A ces mesures, risque de s’ajouter une hausse des cotisations salariales… Pour les cotisations patronales, il semble que le MEDEF a obtenu en compensation une baisse des cotisations famille qui baisseraient d’autant, voire plus ! Mais qui va payer ce nouveau cadeau au patronat ? Le risque est bien que cela soit reporté sur les ménages par une augmentation de la CSG, ou une TVA « sociale » qui ne dirait pas son nom.

Les retraité-es risquent de payer plus d’impôts par la suppression de la déduction de 10% des revenus. Près de 10 millions de retraité-es seraient touchés : ceux qui paient des impôts en paieraient davantage (3 millions de ménages verseraient alors un supplément de 890 millions d’euros), d’autres deviendraient imposables, ne bénéficieraient plus de divers avantages, dont l’exonération de la taxe d’habitation, ce qui va déclencher le paiement de la CSG. Ce seraient ainsi 2 milliards de plus que les retraité-es vont débourser !

C’est du pouvoir d’achat en moins pour les salarié-es et les retraité-es, et davantage d’austérité pour tous et toutes !

Pour financer notre système de retraites par répartition et l’améliorer, il est possible d’augmenter le taux de cotisation patronale qui n’a pas bougé depuis 1979. Il suffirait pour cela qu’un peu moins de dividendes soient versés aux actionnaires ! En 2012, les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 ont atteint 40,9 milliards d’euros, en hausse de 5% ! Il y a 30 ans, les entreprises distribuaient 100 milliards de profits… Aujourd’hui, c’est 230 milliards : tout en se plaignant de la crise et du « coût du travail ». Elles attribuaient alors 20 % des bénéfices aux actionnaires… Aujourd’hui, c’est 80 % au détriment de l’emploi, de l’investissement et des salaires, et en conséquence au détriment du financement de la protection sociale.
Pour Solidaires, les cotisations doivent être élargies à l’ensemble des revenus distribués par les entreprises : salaires mais aussi intéressement, stock-options, bonus et dividendes. Assurer le financement des retraites, c’est aussi remettre en cause les exonérations et les allégements de cotisations patronales qui n’ont pas prouvé leur efficacité économique et sociale.

Inégalités entre les femmes et les hommes : on est loin du compte !

Les inégalités femmes/hommes se traduisent aujourd’hui en matière de retraites par une différence de pension en moyenne de 33 %. Il y a donc urgence à ouvrir ce chantier.
La mesure principale étudiée par le gouvernement est de remplacer les 10% de majoration de pension pour les parents de 3 enfants par une somme forfaitaire, éventuellement par enfant. Cette mesure va dans le bon sens : aujourd’hui le fait que cette majoration soit en pourcentage favorise les hauts salaires et davantage les pères que les mères : 70 % du montant global affecté à la majoration de 10 % est attribué aux pères et seulement 30 % aux mères alors que ce sont elles qui supportent encore l’essentiel des tâches liées aux enfants. Si cette mesure va dans le bon sens, elle est loin de solder cette question et dépendra du niveau de cet éventuel forfait. En tout état de cause, en plus de cette forfaitisation, nous demandons le maintien de la majoration de la durée d’assurances accordée actuellement aux mères de famille… Une autre mesure mise sur la table consiste à abaisser le seuil des heures nécessaires (actuellement de 200 heures par trimestre) pour valider des trimestres pris en compte.
Ces mesures, insuffisantes pour combler les inégalités actuelles de pension, seront très loin de compenser les conséquences du nouvel allongement du nombre d’annuités annoncé par le gouvernement qui va encore une fois accroître les inégalités entre les femmes et les hommes !

Pénibilités : des mots ou des actes ?

Le gouvernement propose la création d’un compte individuel de prévention de la pénibilité, effectif à partir de 2015, financé pour partie par l’ensemble des entreprises. Les inégalités face à l’espérance de vie, notamment en bonne santé, rendent indispensable la prise en compte réelle de toutes les formes de pénibilités au travail.
Mais pour l’heure, la mise en place de ce compte reste marquée de trop de flou pour considérer qu’elle soit une vraie avancée en la matière. Les facteurs de stress ou le caractère cumulatif des expositions ne sont pas intégrés. Une vraie prise en compte de la pénibilité devrait permettre aux travailleur/euses exposés de bénéficier d’un départ anticipé à 55 ans : les pistes du gouvernement ne s’inscrivent pas dans cet objectif !


Face à cette nouvelle régression sociale, nous n’avons pas d’autre choix que celui de la mobilisation interprofessionnelle : c’est le sens de l’appel unitaire (Cgt, Fo, Fsu, Solidaires) pour la journée de grève et de manifestation du 10 septembre.

Ce doit être le début d’un processus de mobilisation sociale et citoyenne pour mettre un coup d’arrêt à cette nouvelle attaque de nos droits à la retraite !


Télécharger le tract Retraites du 27 aout 2013
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MessageSujet: Déclaration du Front de Gauche sur le projet gouvernemental sur les retraites   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyJeu 29 Aoû - 8:00

Déclaration du Front de Gauche sur le projet gouvernemental sur les retraites

Les éléments du projet gouvernemental de réforme de retraites sont maintenant dévoilés.

Elle repart de la réforme Sarkozy : le gouvernement légitime la fin de la retraite à 60 ans. Elle utilise les mêmes leviers que toutes les réformes de la droite : allongement de la durée de cotisations ce qui signifie le recul de l’âge réel de départ en retraite. C’est une triste première pour un gouvernement de gauche ; elle touchera plus particulièrement les jeunes.

Les retraité-e-s seront mis à contribution, une « double peine » pour eux après une vie de salarié-e-s à cotiser pour la protection sociale.

D’autre part, si le gouvernement annonce une augmentation des cotisations des salariés et des patrons, ceux-ci sont rassurés par l’annonce de l’allègement de leurs cotisations concernant les prestations familiales dès 2014. Il s’agit d’un nouveau cadeau au patronat après les 20 milliards déjà accordés aux entreprises sans contrepartie en 2013. Puisqu’il est si bien entendu, le MEDEF aurait tort de ne pas en demander encore plus comme il le fait dès aujourd’hui…

Cette contre-réforme ne vise en rien un progrès ! Avec ces mesures inefficaces et injustes, c’est plus de chômage et moins de pouvoir d’achat.

Les classes populaires, les classes moyennes et les retraité-e-s sont ponctionnées au lieu de faire financer les entreprises et la finance.

Cette « réforme » n’est pas faite pour répondre aux besoins des Français mais pour obéir aux injonctions de Bruxelles. Pour cela, le gouvernement est prêt à faire ce qu’aucun gouvernement « de gauche » n’a fait. Au mépris des aspirations de ceux qui ont battu Nicolas Sarkozy et l’avis d’une part grandissante de la majorité gouvernementale comme le montrent, notamment, les réactions à Europe Ecologie – Les Verts ou l’appel de 3000 socialistes.

A l’inverse, le Front de gauche entend contribuer à la plus grande unité possible contre cette réforme derrière les syndicats et dans le cadre du Collectif retraites 2013. La première mobilisation du 10 septembre, le succès de la fête de l’Humanité doivent être au plus haut niveau pour se faire entendre du gouvernement.

Le Front de Gauche : PCF/PG/GU/C&A/R&S/FASE/GA/PCOF/Alternatifs
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MessageSujet: Retraites : Les 43 ans, un compromis sur le dos de la jeunesse ! (PCF)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyVen 30 Aoû - 8:18

Retraites : Les 43 ans, un compromis sur le dos de la jeunesse ! (PCF)

En entérinant l'allongement de la durée de cotisation prévue par la réforme Fillon-Sarkozy et en prolongeant cette augmentation à 43 ans d'ici 2035, Jean-Marc Ayrault tourne le dos à l'attente des Français qui ont élu la gauche et s'étaient mobilisés en 2010 contre la réforme de la droite.

Cette mesure va continuer à pénaliser durement les jeunes quand ils atteindront l'âge de la retraite. Elle entraînera une baisse régulière du niveau des pensions. De plus, l'augmentation des cotisations annoncée par le Premier ministre pèsera autant sur les salaires déjà trop bas, que sur les profits.

Contrairement à ce qu'a affirmé le Premier Ministre, il y a d'autres solutions pour financer l'équilibre des régimes, notamment la mise à contribution des revenus financiers et la modulation des cotisations des entreprises en fonction de leur politique d'emploi et de salaires.Une nouvelle fois, Jean-Marc Ayrault écarte cette piste sans même l'évoquer. Nous continuerons à la porter.

Certes, les annonces du Premier Ministre portent la marque des protestations et des mobilisations sociales en préparation. Le gouvernement renonce pour le moment à une augmentation de la CSG. Nous veillerons à ce que cette annonce ne cache pas de nouvelles contreparties accordées au patronat.

Le gouvernement a toutefois pris en compte plusieurs exigences syndicales exprimées de longue date pour réduire des injustices. Pour la pénibilité, les retraites des femmes, des apprentis et jeunes en formation, des salariés aux carrières heurtées et des salariés agricoles, des mesures positives corrigent en partie les inégalités existantes. C'est la preuve que la pression sociale engagée et les mobilisations prévues sont utiles, même si ces mesures ne compensent pas les effets de l'allongement de la durée de cotisation.

Le Parti communiste français appelle à poursuivre la mobilisation jusqu'au débat législatif dans lequel les Parlementaires communistes et du Front de gauche porteront des propositions alternatives.

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MessageSujet: Réforme des retraites : ce n’est pas digne d’un gouvernement de gauche (Gérard Filoche)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyVen 30 Aoû - 16:17

Réforme des retraites : ce n’est pas digne d’un gouvernement de gauche

La réforme des retraites a tout d’une course de vitesse qui ferait l’objet d’une double pression : la Commission de Bruxelles, les marchés et le MEDEF d’un côté, les partenaires sociaux et la gauche socialiste de l’autre.

D’un côté Bruxelles est très exigeant, le MEDEF tape du poing sur la table et s’est battu pour que les cotisations n’augmentent pas. Sous cette pression, le gouvernement s’orientait vers une réforme qui aggravait ce que Nicolas Sarkozy et François Fillon ont mis en place. De l’autre, la menace d’une mobilisation le 10 septembre et le fait qu’une partie des militants socialistes sont contre la réforme inquiète les ministres. Jean-Marc Ayrault a tenté de trouver un juste milieu, d’arriver à un équilibre.

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 GF-Touraine-La-Rochelle-aout-2013-300x198
Gérard Filoche et Marisol Touraine à La Rochelle, août 2013

Mais cet exercice d’équilibriste est allé plus à droite qu’à gauche. La pression du MEDEF pour l’instant est plus forte que celle des manifestants. Il a baissé le coût du travail, a choisi de faire faire payer les salariés, pas le patronat. Les cotisations retraites patronales devraient augmenter  mais le gouvernement a aussitôt promis au patronat de lui rembourser sous forme de diminution des cotisations famille ce qu’il lui prenait pour les retraites. Comment seront financées les allocations familiales ? En diminuant leur montant, en augmentant la CSG ou la TVA ? Dans tous les cas, ce sont les salariés qui seront perdants au profit du patronat. Le Medef s’est d’ailleurs aussitôt engouffré dans la brèche ouverte par le gouvernement et exige de ne plus financer les allocations familiales (34 milliards d’euros par an). Le gouvernement a aussitôt accepté d’en discuter.

Il ne faut pas baisser le coût du travail mais bien l’augmenter, les salariés ont besoin de pouvoir d’achat. Le patronat est un adversaire, nous ne pouvons pas leur faire de cadeaux.

Nous voulons que la retraite soit ramenée à 60 ans et soit financée par l’augmentation des cotisations retraites, en priorité celle des cotisations patronales. La retraite n’étant pas une épargne, elle peut se régler d’une année sur l’autre. Il faut moduler les cotisations, de telle sorte que s’il y a un problème en 2025 on puisse agir en 2024 pour garder la prestation et les 75% de taux de reversement sur les meilleures années.

En aucun cas, il ne faudrait allonger les annuités de cotisation. C’est comme un boa qui étoufferait lentement la retraite par répartition. Ce que propose le gouvernement, après les réformes de la droite, sonne comme un message à la jeunesse lui disant qu’elle n’aura plus de retraites. Comment pourraient-ils croire en un système qui ne leur offrirait qu’une retraite à 67 ans ou 70 ans au montant de plus en plus éloigné de leur salaire d’activité ?

En augmentant le nombre d’annuités, on aggrave la situation des gens qui ne peuvent pas les atteindre, en particulier les femmes. Résultat : le montant de leur retraite diminue. 993 euros en moyenne (lorsque la CSG et le CRDS sont déduits), c’est déjà trop peu, ne faisons pas en sorte de la baisser encore davantage.

La réforme est présentée comme étant soft – pas « brutale » dit Marisol Touraine –, ce n’est pas vrai. Elle est contournée, met en avant des aspects secondaires (pénibilité, temps partiel, apprentissage) accordés à dose homéopathique qui ne change rien de fondamental à une réforme qui va contre les intérêts des travailleurs. Ils doivent donc se défendre, en descendant dans la rue le 10 septembre notamment comme souhaitent le faire certains syndicats.

Avec la gauche, nous n’obtenons pas tout ce que nous voulons. Avec la droite, nous avions tout ce que nous ne voulions pas. Nous attentions davantage d’un gouvernement socialiste. Ce n’est pas digne d’un gouvernement de gauche de vouloir baisser le coût du travail. C’est accepter la pression du patronat au lieu d’entendre la voix des salariés.

Nous attendions que ce gouvernement remette en cause ce qu’avait imposé Nicolas Sarkozy avec Éric Woerth et qu’il redonne du pouvoir d’achat à la retraite et épargne le drame du chômage à tant de seniors. Il vaut mieux des retraites plus tôt, que du chômage plus tard.

Gérard Filoche
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MessageSujet: Pour nos retraites , on lutte ! (Collectif Retraites 2013)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptySam 31 Aoû - 13:37

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MessageSujet: Non aux régressions pour les retraites (Patrick Le Hyaric)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 4 Sep - 5:32

Non aux régressions pour les retraites

Après deux jours de discussion avec les syndicats et les organisations d’employeurs, le Premier ministre a dévoilé une partie de son projet pour les retraites.

Celui-là même qui, à la tribune de l’Assemblée nationale déclarait le 14 septembre 2010 que : « la retraite à 60 ans c’est le bouclier fiscal des ouvriers. Il faudra reprendre cette réforme en 2012 », vient une fois de plus de se déjuger. Non seulement il entérine toutes les contre-réformes régressives des gouvernements de droite, mais il les prolonge et les amplifie.

Ces propositions sont présentées comme un moindre mal, comparé à ce qui était distillé par des fuites organisées vers les médias, durant une bonne partie de l’été. En vérité, elles vont amputer encore le pouvoir d’achat des actifs et des retraités qui vont subir une augmentation de leurs cotisations, alors que les entreprises auront en échange une exonération de leur participation à la branche famille de la protection sociale, soit un nouveau cadeau de 35 milliards d’euros. Qui paiera alors ? Vraisemblablement ceux qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, sous forme de hausse de TVA ou d’une augmentation de la contribution sociale généralisée à venir.

C’est tout le sens de l’annonce du Premier ministre, affirmant que son gouvernement engagera une réforme « pour que le financement de la protection sociale pèse moins sur le coût du travail ». Par contre, il ne dit jamais rien du coût… du capital, constitué d’intérêts financiers versés aux banques et aux financiers et des dividendes versés aux actionnaires avides d’argent. Celui-ci représente plus de 300 milliards d’euros. Voilà bien la question : pourquoi les travailleurs et les retraités sont-ils toujours ponctionnés, alors que les revenus financiers du capital ne contribuent en rien à la solidarité sociale ?

Mais voici que ce gouvernement procède à une vilaine manipulation contre les retraités les plus modestes, qui seront bien touchés par cette contre-réforme, ainsi que les bénéficiaires du minimum vieillesse.

D’ une part, une partie d’entre eux paieront des impôts sur ce que l’on appelle les bonus de pension pour les parents de trois enfants et plus. Cela représente une ponction de 1,3 milliard d’euros. D’ autre part avec la mesure qui consiste à reculer à nouveau la date de revalorisation des pensions. M. Fillon l’avait reculé du 1er janvier au 1er avril et M. Ayrault la repousse encore de six mois, soit au 1er octobre. Les retraités vont donc subir six mois supplémentaires sans bénéficier de la revalorisation qu’ils auraient eue sans la réforme. Un couple de retraités touchant seulement 1200 euros par mois perdra ainsi 144 euros. Ceci se reproduira chaque année. Celles et ceux qui n’ont que le minimum vieillesse, soit seulement 800 euros mensuels, qui n’ont pas été revalorisés cette année au-delà de l’inflation, subiront aussi une perte. C’est inadmissible !

Il faut en finir avec cette fuite en avant incessante dans la dégradation des conditions de vie du plus grand nombre alors qu’on nous annonce que les quarante plus grandes entreprises cotées en bourse voient leurs profits « ré-augmentés ». Le gouvernement doit cesser de servir le capital et se mettre enfin au service du monde du travail et des retraités, au nom même des idéaux de la gauche et du progrès social.[/justify]
[justify]C’est la première fois de son histoire qu’un recul de l’accès à la retraite serait provoqué au nom de la gauche. D’autre choix existent. Ils portent sur un enjeu fondamental : celui d’une autre répartition des richesses.

Le mouvement syndical et social, les forces progressistes sont prêts à se lever aux côtés du gouvernement pour récupérer tout de suite les 80 milliards d’euros d’évasion fiscale ; reconsidérer les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises ; l’égalité salariale homme-femme, ce qui rapporterait 10 milliards d’euros aux comptes sociaux pour créer une contribution sociale sur les revenus financiers, pour un apport de 20 à 30 milliards d’euros par an. Voilà de quoi financer une politique sociale nouvelle, attendue par les salariés, les jeunes, les retraités. L’amélioration des salaires et la création d’emplois seraient également source de recettes nouvelles.

Il faut choisir : la finance ou les retraites. Nous choisissons les retraites pour la justice et l’efficacité économique. C’est le sens des manifestations unitaires du 10 septembre. Soyons-y nombreux.

Patrick le Hyaric
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MessageSujet: Retraites, la CGT lance la mobilisation de rentrée à Nantes (Humanité)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 4 Sep - 11:02

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 Lepaon_2

Thierry Lepaon tenait mardi soir à Nantes le premier de ses quatre meetings de rentrée, devant 1600 délégués CGT. Le but, lancer la mobilisation pour le 10 septembre, sous le mot d’ordre : pour " les salaires, emplois et droits à la retraite ".

Pour Thierry Lepaon, débuter ses meeting de rentrée par Nantes, ville dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a été maire de 1989 à 2012, était tout indiqué pour faire faire passer son message. "Quand on lui parle depuis Paris il a du mal à nous entendre, à nous écouter. J'ai même dit que son oreille droite était plus développée que son oreille gauche", a lancé le secrétaire général de la CGT. " Donc on s'est dit qu'en parlant de sa ville, peut-être qu'il prêterait attention à nos analyses et nos propositions ". Etaient réunis à Nantes, les délégués des régions Aquitaine, Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes. Parmi eux, des secteurs en crise, comme les industries automobile ou navale étaient très représentés, mais aussi ceux du groupe de volaille Doux, très éprouvé ces derniers mois.

Outre la réforme des retraites qu'il a une nouvelle fois dénoncée comme " anti-jeunes ", Thierry Lepaon a répété qu'il fallait " mettre un terme à la politique d'austérité qui échoue partout en Europe et dans le monde ". " Il y a une crise parce que le travail n'est pas assez rémunéré, les entreprises ont gavé les actionnaires ". Autrement dit le problème comme la solution est dans la répartition des ressources entre le capital et le travail.
" Le syndicalisme ne peut à lui tout seul faire le bonheur des gens malgré eux. Il faut que les salariés puissent faire irruption, puissent intervenir pour changer le cours de choses ". C’est ainsi qu’il a appelé les délégués CGT présents à aller les sensibiliser les travailleurs d'ici le 10 septembre. Le syndicaliste s’est dit convaincu qu’ainsi, cette journée d'action, serait " réussie ".

L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, ainsi que les syndicats étudiants, appellent à cette journée de grève et de manifestations le 10 septembre prochain. La CGT a décidé de rassembler tout au long de cette semaine 10.000 délégués au fil lors quatre meetings interconfédéraux. Le premier se tenait donc hier à Nantes, un deuxième se tient cet après-midi à Montpellier rassemblant les délégués de Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, PACA. Jeudi Thierry Lepaon sera en région parisienne, aux Docks d'Aubervilliers, (régions Alsace, Centre, Champagne-Ardennes, Ile-de-France, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Normandie, Picardie) et un dernier meeting se tiendra à Lyon, lundi, veille de la grande journée de mobilisation, avec les délégués d’Auvergne, Bourgogne, Franche-Comté, Limousin et Rhône Alpes.

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MessageSujet: Retraités, une facture de plus en plus salée (Humanité)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMer 4 Sep - 14:37

Retraités, une facture de plus en plus salée

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CGT, FO, FSU et Solidaires, appellent à participer à la mobilisation du 10 septembre pour obtenir du gouvernement qu’il revienne sur les deux ponctions infligées aux pensionnés.

Le gel des pensions pendant six mois chaque année, prévu par la réforme Ayrault, s’ajoute, entre autres, à la désindexation des complémentaires imposée par le patronat en mars dernier. Au total, une ponction de près de 5 milliards d’euros.

« On fait douter les retraités : veut-on d’eux dans cette société ? » François Thiery-Cherrier ne digère toujours pas le mauvais coup. C’est la première fois, fait observer le secrétaire général de l’Union confédérale des retraités CGT, qu’une réforme des retraites impactera non seulement les actifs mais aussi les pensionnés. Le projet Ayrault veut les mettre doublement à contribution. D’une part en retardant de six mois, du 1er avril au 1er octobre, la date de la revalorisation annuelle des pensions en fonction de la hausse des prix. Alors que le chef du gouvernement s’était vanté d’avoir refusé la proposition du rapport Moreau d’une désindexation sur l’inflation, cette mesure représente bel et bien un gel des pensions, qui perdront du pouvoir d’achat pendant six mois – et même dix-huit pour la première application de cette disposition : entre le 1er avril 2013 et le 1er octobre 2014. Selon les chiffres officiels, elle entraîne une « économie » de 1,4 milliard d’euros (en 2020) pour les régimes de retraite, et donc une ponction d’autant sur le porte-monnaie des 15 millions de retraités. Seul bémol concédé par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine : le minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) continuera d’être revalorisé en avril. La seconde mesure consiste à soumettre à l’impôt la majoration de pension de 10 % versée aux retraités ayant élevé trois enfants et plus. Soit un prélèvement supplémentaire, pour les retraités imposables, de 1,3 milliard d’euros. Et, au passage, un nouveau signal négatif en matière de politique familiale, après les baisses du quotient familial décidées avant l’été.

Pour François Thiery-Cherrier, ce sont là deux coups de canif dans le contrat social passé avec les retraités. « L’argent des retraités, c’est le fruit des cotisations versées. On ne peut pas changer la donne en cours de match. » Pour le syndicaliste, la pilule est d’autant plus amère qu’elle s’ajoute à un cocktail déjà bien chargé. Depuis le 1er avril dernier, les retraités sont assujettis à une taxe de 0,3 % consacrée au financement de l’autonomie. Au même moment, sous la pression du Medef et avec l’accord de syndicats (CGT exceptée), les régimes complémentaires Arrco et Agirc décidaient, pour la première fois, de sous-indexer, par rapport à l’inflation, les pensions qu’ils versent pendant trois ans. Soit un gain pour les régimes, et une perte pour les retraités, de 2,2 milliards d’euros. Ce n’est pas tout.

Le gouvernement Ayrault vient seulement – en guise de (bien maigre) contrepartie sociale – de supprimer le gel du barème de l’impôt décidé par son prédécesseur, qui a eu pour effet de rendre imposables nombre de retraités – et de leur faire perdre du coup beaucoup d’avantages sociaux et fiscaux, tels la gratuité des transports, l’exonération de la taxe d’habitation, de la redevance télé, etc. Il n’est pas revenu, en revanche, sur la suppression de la demi-part fiscale dont bénéficiaient les veuves, veufs et autres retraités isolés, qui a les mêmes conséquences potentielles.

Le recours à la solidarité

Pour justifier la nouvelle mise à contribution, d’aucuns évoquent le fait que les retraités auraient un niveau de vie quasiment égal à celui des actifs. Ce qui est, statistiquement, juste à condition de prendre en compte le patrimoine, légitimement accumulé au cours d’une carrière. La réalité sociale est tout autre. Avec, en moyenne, 1 256 euros de pension et alors que 4,8 millions sont au minimum contributif (687 euros par mois), un nombre croissant de retraités doivent faire appel à la solidarité pour joindre les deux bouts, pour se chauffer comme pour se nourrir. La fréquentation des Restos du cœur ou du Secours populaire est en hausse. Un rapport des centres communaux d’aide sociale indiquait il y a peu une augmentation des demandes en provenance des retraités. Des syndicalistes mettent en garde contre le risque, ainsi, d’attiser un conflit de générations. À force de les considérer comme une variable d’ajustement budgétaire, alors que d’autres sources de financement sont épargnées, ou égratignées, telle les dividendes des actionnaires, « un sentiment de culpabilité s’installe chez les retraités, par rapport aux jeunes en difficultés », souligne l’un d’eux, pointant le danger de « les pousser vers les populistes ». Quatre organisations syndicales de retraités, CGT, FO, FSU et Solidaires, appellent à participer à la mobilisation du 10 septembre pour obtenir du gouvernement qu’il revienne sur les deux ponctions infligées aux pensionnés et qu’il engage une revalorisation des retraites.

La CGT organise quatre grands meetings. Rentrée tambour battant pour la CGT. Pour la première fois, du moins aussi tôt dans la nouvelle année sociale, la confédération organise quatre grands meetings, qui devraient réunir 10 000 militants, avec la participation de Thierry Lepaon. Le premier a eu lieu, hier à Nantes, le suivant aujourd’hui à Montpellier, le troisième à Paris jeudi et le dernier lundi prochain à Lyon. La CGT compte ainsi assurer la réussite de la mobilisation interprofessionnelle et unitaire prévue le 10 septembre, avec FO, la FSU et Solidaires. Une journée d’action qui intervient elle aussi inhabituellement tôt. Mais les urgences sociales pouvaient-elles attendre ? Réforme des retraites, financement de la protection sociale, emploi, salaires, des sujets étroitement liés et sur lesquels le patronat exerce une forte pression, à laquelle le gouvernement ne reste pas insensible…
Au-delà des concertations qui ont eu lieu, et de celles promises, la CGT juge indispensable que les salariés fassent « irruption » dans les débats.

Yves Housson
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MessageSujet: Tract pour le 10 septembre (Parti de Gauche)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyDim 8 Sep - 17:02

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MessageSujet: Retraites. " Ne laissons pas grandir une génération sans droits " (Humanité)   Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 EmptyMar 10 Sep - 8:17

Retraites. " Ne laissons pas grandir une génération sans droits "

Laure Delair, vice-présidente de l’UNEF, membre du collectif La retraite, une affaire de jeunes est l'invitée de la semaine de l'Humanité. Elle explique pourquoi elle participe ce mardi à la mobilisation contre la réforme des retraites, pour les salaires et l'emploi.

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 2013-09-09retraites-vieux

Les jeunes, entre 18 et 25 ans, sont la seule catégorie 
de la population à ne pas bénéficier pleinement de nos protections collectives. À l’heure où, pour construire notre avenir, nous composons tant bien que mal avec des périodes d’emploi précaire, de chômage ou de formation, nous n’avons droit ni au RSA ni aux allocations chômage faute d’avoir suffisamment travaillé. La réforme des retraites vient rappeler aux jeunes générations qu’elles n’auront pas droit, également, à une retraite à taux plein. Car, que l’on soit étudiant, jeune chômeur ou en contrat court (stage, CDD…), l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités nous amène au même constat. 
Il faudra attendre l’âge de 67 ans pour espérer partir en retraite à taux plein.

Ensemble, défendons nos retraites ! (Divers) Complété le 10/09/2013 2013-09-09laure-delair

Pour les jeunes, c’est la double peine. Nous commençons à cotiser plus tard et nous devrons cotiser plus longtemps. Alors que l’âge moyen de départ à la retraite est de 62 ans, le message est clair: la retraite à taux plein est un rêve aujourd’hui devenu inaccessible. Petit à petit, le risque est grand de voir les jeunes se détourner de nos systèmes de solidarité, au profit des assurances privées. Qui pourrait les en blâmer, quand ces mêmes systèmes ne les protègent pas ou plus suffisamment ? À oublier que ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui font le monde 
de demain, nous laissons grandir 
une société du chacun pour soi, 
où seuls les mieux lotis trouveront
les moyens de s’en sortir.

Ce n’est pas cet avenir-là auquel notre génération aspire. Parce qu’une autre réforme est possible, les jeunes feront valoir leurs revendications en manifestant le 10 septembre. La pérennité de notre système de retraite solidaire se fera s’il prend en compte notre réalité. Pour cela, nous défendrons l’idée d’une prise en compte des années d’études et des périodes d’inactivités forcées dans le calcul des retraites.

Laure Delair
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