Nouvelles manifs' de soutien aux vignerons en lutte (La Dépêche du Midi) + Manifestation de soutien à Pascal Pavie (Confédération Paysanne de l'Aude)

Le CIVL, Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc, poursuit devant les tribunaux Pascal Pavie, pour son action syndicale.



Depuis plusieurs années, ce viticulteur audois, soutenu dans sa démarche par la Confédération Paysanne de l’Aude, refuse de payer les CVO, Cotisations Volontaires Obligatoires, afin que l’État engage une réforme des interprofessions agricoles et que le CIVL mène des actions qui correspondent aux besoins de l’ensemble des viticulteurs du Languedoc dans toute leur diversité, et aux attentes des consommateurs.

Le 21 janvier, après de multiples renvois, le procès du viticulteur devrait enfin se tenir le 21 janvier. Et la Conf’ entend bien faire de l’animation autour en organisant une manifestation contre ce qu’elle considère comme « une entrave à la liberté d’association ».

« Derrière les «plans stratégiques de revalorisation» des AOC du Languedoc et « les plans marketing » payés avec les cotisations de tous les viticulteurs se profile une interprofession libérale qui profite principalement aux négociants et aux plus grosses exploitations, et se soucie peu de la condition des viticulteurs. La grève des cotisations de viticulteurs n’est que la partie visible de l’iceberg, la partie visible de la colère des paysans dont l’État et certaines interprofessions n’ont que faire. Il est urgent que l’État réforme les interprofessions et que celles-ci considèrent les paysans autrement que comme de simples cotisants ! », disent ses représentants.

Même topo, le 17 février, pour le procès d’Alain Quintilla, le Lézignanais, poursuivi pour les mêmes raisons. Ce que veut la confédération, c’est plus de respect, notamment « des contrats », la transparence du CIVL et une totale traçabilité des produits…

Ce que reproche le CIVL

Le comité interprofessionnel des vins du Languedoc reproche à Pascal Pavie de n’avoir pas payé les cotisations obligatoires. Ces paiements sont définis par les producteurs et négociants et font l’objet d’un vote en assemblée générale des adhérents et affiliés. Elles sont obligatoires, par la procédure d’extension des accords interprofessionnels et prélevées sur chaque sortie de chai d’AOC.