Démission d'un adjoint Montbardois + À chacun son bon ami

Et bien voilà, la campagne municipale Montbardoise vient de connaître un de ces premiers tournant. Avec fracas l'un des piliers de l'équipe municipale en place vient de reprendre sa liberté de façon tonitruante en faisant des attaques personnelles de surcroît. Que c'est triste. 

Souhaitons que cette manière de faire reste isolée et que la campagne des idées l'emporte sur les querelles de personnes. En tout cas, j'ai souvenirs que nos camarades socialistes nous annonçaient que la droite Montbardoise sabrait le champagne lors de notre départ en campagne, j'imagine que ce soir la caisse va y passer. 

On lâche rien.

Laurence, lors de sa campagne municipale se préoccupe fortement de la 4^ème fleur pour la ville, ce qui lui évite de parler de social, ce qui ne surprendra personne.
Du côté du PS, Jean Bonnamy à quitté l'équipe municipale : il est principalement préoccupé par son nombril.
En parlant de fleur, Olivier Héricourt, en bon ami, en envoie à Laurence Porte comme le relève le Bien Public.


On s’était étonné, vendredi soir, lors de la présentation de la liste, de ne pas voir figurer Olivier Héricourt parmi l’équipe de Laurence Porte. L’ancien élu municipal (de 1995 à 2008) faisait pourtant partie, aux dernières nouvelles, du comité de campagne de la candidate UDI qui compte ravir la mairie à la socialiste Christelle Silvestre. Mais, de toute évidence, il a quitté le navire quelques jours seulement avant le bouclage de la liste. C’est en tout cas ce qu’il ressort du communiqué que l’intéressé a publié ce mardi. Un texte dans lequel Olivier Héricourt vise clairement Laurence Porte, évoquant un climat « d’autoritarisme » et de « manque de respect ».

« Assouvir une ambition personnelle »

« Une équipe n’est rien sans un leader et un leader n’est rien sans une équipe », poursuit-il, même s’il salue « l’ambition » et « la bonne volonté » des candidats entourant la tête de liste. Revenant sur l’échec de la même Laurence Porte aux cantonales de 2011 contre Robert Grimpret, il estime en substance que les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets : « On ne peut pas faire de la politique avec des œillères, nous avons perdu les élections cantonales dans des conditions similaires et je ne tiens absolument pas à cautionner ni être complice d’un résultat dont l’issue semble être de plus en plus évidente », assène-t-il, anticipant la défaite de son camp. Du côté de Laurence Porte, le son de cloche est évidemment différent : c’est elle qui, au contraire, n’aurait pas retenu Olivier Héricourt pour faire partie des 29 membres de l’équipe : « Ma responsabilité était dans un premier temps de constituer une équipe en capacité de gérer la ville ». Une liste dont elle assure qu’elle est constituée « de Montbardois qui ne sont pas là pour assouvir une ambition personnelle », prêtant en creux de telles motivations – qu’elles auraient par conséquent contrariées – à son ancien compagnon de route…

David Régazzoni