Front de Gauche : Un projet d'intérêt général (La Marseillaise) + La colère froide du Front de Gauche (La Provence)

mercredi 19 février 2014

Le premier meeting de Jean-Marc Coppola, candidat à la mairie de Marseille, s’est tenu mardi 18 février au soir au parc Chanot. Avec la présentation du programme de ce rassemblement populaire.


Jean-Marc Coppola l’avait voulu ainsi : une campagne électorale largement ouverte qui refléterait l’expression la plus large. Pas celle issue du cerveau, fût-ce-t-il génial, d’un homme providentiel, « Non, nous nous sommes appuyés sur des assises citoyennes, des rencontres multiples pour construire notre projet pour Marseille. Parce que nous sommes convaincus que c’est l’intervention populaire la plus ouverte qui pourra bousculer la donne, semer la zizanie dans l’ordre établi ».

Cet appel à la parole émancipée, ce premier meeting du Front de gauche en a été l’illustration concrète, avant même que le candidat à la mairie ne s’exprime. Une table ronde lire ci-contre) a rassemblé militants de la société civile, ardents défenseurs des droits humains et de l’épanouissement dans les quartiers les plus défavorisés de la deuxième ville de France pour dire que l’aboutissement logique de leurs parcours respectifs a été de rejoindre le rassemblement « Marseille à gauche  ».

Les trois priorités du vrai changement

A Jean-Marc Coppola, la tache d’exposer un programme de reconquête d’une municipalité aux mains de la droite depuis dix-huit ans. Un programme avec au centre trois grands chantiers : la jeunesse, le logement social et une politique de transports participant au désenclavement des quartiers les plus délaissés, comme ossature de l’architecture d’un projet tout entier tourné vers « l’intérêt général  ». Une formule souvent employée par le candidat du Front de gauche qui souhaite que la transparence et la démocratie imprègnent la gestion de la municipalité. D’une mairie où « un conseil économique et social siégerait auprès du conseil municipal » pour participer aux grandes décisions qui façonnent le visage de la cité. « En matière de politique de l’enfance, de scolarisation, de moyens alloués à l’école publique, aujourd’hui détournée au profit des établissements privés ». D’accès à des logements décents, qui est l’une des clefs pour lutter contre les inégalités. Et en matière d’organisation d’une vraie réforme, une révolution dans les transports en commun, allant progressivement vers la gratuité. « C’est un projet qui fait son chemin à l’échelle nationale », se félicitait Jean-Marc Coppola.

A l’emploi bien sûr, le candidat du Front de gauche a apporté une attention particulière, en incluant dans les priorités de son programme la priorité à l’embauche de travailleurs locaux pour les grands chantiers publics et la présence permanente aux côtés des salariés en lutte qui défendent l’emploi et le patrimoine industriel régional.

Gérard Lanux