Mardi 29 avril 2014
Gabriel Amard, tête de liste du Front de Gauche dans l’Est s’est rendu ce mardi 29 avril à l’usine Alstom de Belfort. Il y a lancé la tournée de sa caravane de campagne qui ira au plus proche des difficultés des habitants de la circonscription.
Gabriel Amard a été accueilli par les salariés d’Alstom inquiets pour leurs emplois. Le candidat tête de liste du Front de Gauche dans l’Est en a appelé à une réaction politique plus forte.
" Les larmes de Crocodile de Monsieur Montebourg doivent cesser de couler. " " Agir ce n’est pas simplement s’émouvoir et gesticuler. Nous avons besoin d’Alstom, c’est un fleuron essentiel de notre économie, une fierté pour ses salariés et pour la France, mais aussi une pièce maîtresse dans la mise en place de la planification écologique qui doit bouleverser notre rapport à l’énergie. "
Sur place Gabriel Amard constate à quel point les salariés sont méprisés.
Jacques salarié d’Alstom : " Patrick Kron nous a envoyé un mail lisible en 40 secondes . Voilà comment on est considérés"
Lors de cette rencontre Gabriel Amard a plaidé pour la nationalisation de la branche énergie. En effet, le tête de liste du Front de Gauche considère qu’il s’agit là d’une industrie stratégique qu’il faut préserver. Il a également dénoncé ceux qui veulent " vendre notre patrimoine industriel aux financiers et au lobbyiste de General Electric et de Siemens ". Rappelant que tous deux négocient en coulisses le Grand Marché Transatlantique, pour mieux soumettre nos économies aux marchés financiers.
En guise de conclusion Gabriel Amard a mis en garde le gouvernement les rappelant à la loi. " Le code pénal compte un livre intitulé crime et délit contre la nation Monsieur Montebourg doit se le rappeler ". En effet, pour le candidat le cas Alstom relève de l’Article 410-1 de ce même code : " Les intérêts fondamentaux de la nation s’entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, de l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel. " En conséquence, il souhaite que tout soit mis en œuvre pour conserver en France les emplois et les savoirs faire d’Alstom.
Il est finalement revenu sur l’initiative de sa caravane de campagne: " Avec notre caravane nous irons voir ceux que plus personne ne regarde, et nous allons entendre ceux que plus personne n’écoute. Si l’abstention est si forte dans notre pays c’est que les gens ont l’impression que la politique ne sert à rien. La politique a un pouvoir, nous le prouverons ! "