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Forum d'information et de discussion politiques - Sam 27 Avr - 17:17
 
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 En pays magyar (Corinne Morel Darleux)

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MessageSujet: En pays magyar (Corinne Morel Darleux)   En pays magyar (Corinne Morel Darleux) EmptyMar 23 Juil - 9:13

épisode 1 : la Green Summer Academy

Je vous écris en pays magyar, face au Lac de Velence où se tient l'Académie d'été des Verts d'Europe centrale et de l'Est. J'y ai été invitée à parler de notre Manifeste pour l'écosocialisme, dernière étape de ce premier semestre 2013 qui, depuis nos Assises du 1er décembre 2012 et la parution du Manifeste adopté par le Congrès du Parti de Gauche au Printemps, m'a vu battre la campagne aux quatre coins de France, au Maroc, en Tunisie, à Londres, Rome et Porto. Et désormais donc, en Hongrie. Je suis arrivée hier dans l'ambiance camping d'un rassemblement très jeune, végétarien et non fumeur. Une sorte de Notre-Dame-des-Landes avant l'heure, moustiques-tigres en sus. Bon. J'avais fait des réserves de barbecue, de vin rouge et de café-clope pendant mes quelques jours de pause dans le Poitou. Et connaissant la voracité de tout ce qui pique pour les peaux sucrées, fait des provisions d'anti-moustiques.

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Hongrie0_s

Surprise à l'arrivée, des vigiles de sécurité en uniforme de boite privée, pas franchement dans le ton. La rançon d'une rumeur lancée en guise de provocation par le porte-parole du gouvernement faisant état de la venue sur place des opposants Gordon Bajnai et Tavares, auteur du controversé rapport européen sur les droits de l'homme en Hongrie. Rumeur fausse, mais vrai branle-bas de combat, manifestation de Fidelitas, les jeunes du Fidesz d'Orban devant le camping, et presse déchainée. A ce qu'on m'en dit, car je suis arrivée après. Las, les gardes, eux, sont toujours là pour nous protéger. Même si je ne sais pas de quoi. Les conversations sont malaisées, la plupart des participants étant Hongrois, et l'anglais pas toujours maîtrisé. Résultat, je passe une partie de la soirée à discuter avec un syndicaliste allemand qui a passé sa vie à sillonner la planète pour conseiller et former les syndicats de Gambie, d’Équateur ou encore de Hongrie.

Et avec Gaspar Miklos Tamas, philosophe, ancien dissident, qui se définit comme ex-libéral puis de gauche à nouveau. Fils de juive communiste, il me raconte dans un français impeccable qu'il tient de sa mère, comment celle-ci a été paradoxalement sauvée par son étiquette de communiste, qui lui a valu d'être emprisonnée et non déportée pendant la guerre. Je l'interroge sur l'état politique de la Hongrie. Je connais mal ce pays, et malgré les articles que j'ai pu lire avant mon voyage, je suis bien décidée à essayer de mieux le comprendre ici, sur place, par l'échange direct et le témoignage. La situation, toute en contradictions, est délicate à appréhender pour un Français et ne peut se contenter d'approximations. Historiquement et politiquement, hors de question de plaquer mes propres clichés. Donc j'écoute de toutes mes oreilles, je relance et questionne, j'enregistre, mais je m'abstiens pour l'instant de commenter.

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Mon interlocuteur, qui est venu de Budapest pour l'ouverture de l'Académie d'été, dresse un tableau pour le moins sombre de l'état de l'opposition politique en Hongrie. Côté partis politiques, le MSZP, équivalent socio-libéral de notre Parti Socialiste crédité d'environ 25% des suffrages exprimés dans les derniers sondages, aurait très peu d'adhérents. Tout comme les 5 ou 6 confédérations syndicales qui existent dans le pays, quasi inexistantes semble-t-il. Comme je lui pose la question des organisations paysannes et agricoles, me souvenant d'un mouvement contre la dernière réforme foncière d'Orban accusé d'attribuer dans la nouvelle répartition un peu trop de terres à ses proches du parti au pouvoir, le Fidesz, j'apprends qu'en réalité les deux grosses organisations hongroises « de fermiers » sont très majoritairement le fait de grands propriétaires terriens, même si l'une est proche du PS local et l'autre de la droite. Pas grand chose donc à attendre de ce côté là, rien de comparable en tout cas à un mouvement de masse comme a pu l'être le mouvement des sans-terre en Amérique du Sud par exemple. J'insiste : Et du côté de la « société civile », des associations, collectifs citoyens, des universitaires et des intellectuels, rien vraiment ? Ben pas grand chose, non. Une centaine d'intellectuels, pas vraiment actifs, pas trop engagés selon lui. On ressort de là, mon camarade allemand et moi, déprimés. On va se reprendre une bière au « Bufé ».

Ayant réussi à choper la wifi, je prends les dernières nouvelles du front. L'été a clairement commencé, les messages se font rares. Mais je reçois les nouvelles de globe-trotter solidaire de Jean Luc Mélenchon, lui aussi en vacances politiques et en mission, de l'autre côté du Nouveau Monde, celui qui bouge et réinvente la politique, là-bas en Amérique du Sud. L'hiver péruvien m'apporte un peu de fraîcheur ; l'annonce du lancement du Forum mondial de la Révolution Citoyenne à Quito m'évoque des souvenirs de mon séjour en Équateur il y a deux ans. On s'encourage, on plaisante, on partage photos, anecdotes, analyses et impressions. Plus de 10.000 km nous séparent et il me semble vertigineux de réaliser que nous portons le même discours internationaliste, les mêmes idées en simultané d'un bout à l'autre de la planète pour l'écosocialisme et la Révolution citoyenne, à partir de cas concrets et d'une infinie variété de situations.

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Ce matin, j'ai choisi d'assister à un atelier-débat sur la politique du gouvernement Orban, posant la question de ce régime et de ses spécificités. Une panne de courant nous ayant privés de la traduction simultanée, j'ai tenté de suivre les intervenants hongrois à côté de l'interprète chuchotant en anglais. J'en retiens, en quelques mots de résumé mêlé de mes lectures, le sentiment de plus en plus tenace que la politique menée par Viktor Orban est un exemple étincelant d'oligarchie. Le Fidesz a obtenu en 2010 une écrasante majorité qui lui permet de décider seul au Parlement, il est encore crédité de 45 à 50% des suffrages exprimés dans les sondages. On ne peut pas parler de dictature. Mais on ne peut pas non plus qualifier ce régime de démocratie, dans le sens où il fonctionne avec très peu d'expression citoyenne et 50% d'abstention. Et surtout, le gouvernement mené par Viktor Orban est régulièrement épinglé, notamment par le nouveau parti PM (Parbeszed Magyarorszagért, Dialogue pour la Hongrie) et le LMP (Lehet Mas a Politika, Une autre politique est possible, placé aux alentours de 5%) de favoritisme : l'attribution des concessions de vente de tabac, de terres agricoles, de marchés publics sans appels d'offres, vont souvent aux mêmes proches et amis du régime.

Sous couvert de nationalisme revendiqué, Orban mène une politique d'essence parfaitement capitaliste, mais exclusivement réservée à une poignée de privilégiés. Car pour le reste de la population, c'est impôt fixe à 16% pour tout le monde, une TVA record à 28%, et un salaire moyen de 450 euros mensuel. 40% de la population vit en dessous du seuil de dignité. Pas franchement empreint de justice sociale. Certains parlent du coup de « capitalisme nationaliste ». Raison pour laquelle on peut y retrouver à la fois des accents antilibéraux, comme la récente demande de fermeture des bureaux du FMI et la lutte contre les injonctions de la Troïka, combinés avec des relents nationalistes qui mettent en avant la famille et la religion et permettent ainsi au Fidesz de s'allier sans sourciller au parti d'extrême-droite Jobbik qui s'est illustré par la création de milices rurales (la « Garde hongroise », interdite depuis), par son positionnement violemment antisémite et anti-roms, antilibéral et anticommuniste. Dans les intentions de vote, Jobbik se situe entre 10 et 15%.

Du coup, les débats de la « Green Summer Academy », qui regroupe un peu moins de 200 personnes sur les 4 jours à vue de nez, comment dire... Paraissent parfois un peu vains. Pour ne pas céder au découragement, je me dis qu'il importe au contraire d'y être, de soutenir et surtout, de témoigner. Pour qu'au moins les Hongrois qui luttent et résistent, celles et ceux qui essayent par d'autres manières de réinventer leur beau pays et sa société abîmée, que ceux-là se sentent moins seuls. Et les autres observés.

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Hongrie1_s

Avant mon départ de Velence, un couple âgé de Hongrois me demande avec insistance de profiter de la beauté de la ville de Budapest et de ne pas focaliser sur la politique actuelle du pays. Je touche là du doigt ce que j'ai lu sur le site francophone hu-lala.org, cette difficulté des Hongrois à « faire accepter au monde que l'actualité hongroise ne se résume pas au parti d'extrème-droite Jobbik, à ses milices désarmées de la Magyar Garda et à la catastrophe de la boue rouge ». Certes. Il faut hélas reconnaître que ça façonne quand même diablement un pays. Qu'à cela ne tienne cependant, je suis fermement décidée à voir la beauté de ce pays avec un regard déssillé, les yeux grand ouverts, avec lucidité.

... Et à côté des diverses notes et articles politiques que j'ai emportés, je me suis également armée d'auteurs et poètes pour m'accompagner voir le soleil se lever à l'Est sur les rives du Danube et les collines de Buda.

épisode 2 : smartphone vs. finance, écosocialisme et tournesols

Me voici au pied des collines de Buda, face au Danube et au Parlement qui trône sur l'autre rive, côté Pest. Mais avant l'incursion dans cette ville, un retour sur le débat que j'ai tenu vendredi à l'Académie d'été des Verts sur l'écosocialisme. 

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Matias5_s

J'avais retrouvé la veille ma camarade du PG Sophie Rauszer, qui m'a aidé à préparer ce séjour. Sophie travaille actuellement au Parlement européen, elle connaît bien la Hongrie. Je retrouve aussi un compagnon de route de la décroissance, Vincent Liegey, que j'ai connu il y a quelques d'années, et qui vit maintenant à Budapest où il s'implique dans beaucoup de projets locaux. Accompagnés de Guillaume, étudiant à l'IEP de Lille et en stage, ils sont venus participer aux débats de l'Académie d'été et nous passons toute une pluie d'orage sous un parasol à discuter du pays. Leur expérience et leur analyse sont évidemment une mine précieuse. Je leur fais part de mon étonnement : depuis mon arrivée je n'ai pas entendu prononcer une seule fois le mot "austérité", rien sur le rôle des travailleurs et des syndicats - quasi-inexistants il est vrai en Hongrie. Personne ne semble critiquer la construction libérale de l'Union européenne, et globalement le niveau de structuration idéologique des débats me parait assez éloigné de ces réalités. Alors je décide de mettre un peu de rouge dans tout ça, après tout je suis là pour ça.

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Matias4_s

L'après-midi même, je me rends donc au débat « Restarting the world of finance », où la majeure partie des interventions tourne contre toute attente autour de la responsabilité individuelle et la surconsommation. Je sais bien qu'on est dans un rassemblement d'écolos et que c'est un sujet majeur mais enfin en pleine crise on ne parle ni dette, ni euro, ni fiscalité, ni politiques d'austérité ? L'un des intervenants, Michal Polak, qui travaille au Ministère des finances en Slovaquie, a bien tenté d'aborder ces sujets, et de belle manière (« Le pouvoir des États existe mais il est sciemment non utilisé. Il n'y a pas besoin de renforcer l’État, mais de le diriger »). Mais je suppose que le public s'approprie spontanément les questions sur lesquelles il est le plus à l'aise, et les échanges se sont vite concentrés sur le débat « avoir un Iphone ou pas ». Bon. Il faut dire que les provocations en ce sens de Yusaf Akbar, britannique enseignant à la Business School Central European University, n'ont pas aidé. Alors que les deux économistes s'accordaient à en qualifier les causes de structurelles, celui-ci nous a doctement expliqué que ce n'était pas une crise que nous traversions mais un changement de structure au long cours, qu'il serait douloureux mais qu'on en verrait le bout et qu'on s'en sortirait. Ah. En attendant, que chacun fasse attention à ce qu'il achète et tout ira bien. Rompez les rangs.

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Pest12_s

Je ne suis pas économiste, mais moi aussi j'ai un PhD britannique et deux-trois trucs à dire sur le sujet. Je suis donc allée, un peu agacée j'avoue, prendre place dans le cercle du centre où des places libres attendaient les membres de l'audience qui souhaitaient s'exprimer. Et j'y ai fait du « Gouverner face aux banques » en anglais. En substance, blâmer les individus me semble présenter deux erreurs fondamentales : un, faire l'impasse sur la possibilité dont disposent ou non ces individus de faire des choix alternatifs - je reprends pour ça l'exemple de la voiture en zone rurale et montagneuse, loin de tout transport en commun, mon préféré. Deux, faire porter la critique sur les conséquences, et non sur les causes, passant ainsi sous un silence commode la responsabilité de la finance, de la mondialisation et du système capitaliste. J'ai proposé en conséquence aux intervenants de se positionner sur deux pistes concrètes pour réorienter la production et la relocaliser au plus près de besoins réels : la mise en place de taxes sociales et environnementales aux frontières, alimentant un fonds de coopération internationale, et l'extension des droits des salariés pour reprendre en coopérative les entreprises qui ferment et sont délocalisées. Seule réponse à cela : oui ce serait bien, mais on ne peut pas à cause de la concurrence libre et non faussée. Et la proposition de Yusaf Akbar : une fois par mois, troquez votre sortie au restau contre un don de 30 euros à ces « charities » qui font un boulot si formidable auprès de ceux qui en ont besoin. Great. Plus libéral tu meurs. En conclusion du débat on arrivera quand même au fait qu'il faut à la fois une action de l’État et des individus organisés. Ben voilà. On n'est plus si loin de la Révolution citoyenne.

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Après une nuit agitée où il m'a fallu défoncer une porte au couteau de cuisine et à coups de latte au pied pour sauver une intervenante allemande qui avait eu la malencontreuse idée de s'enfermer dans la salle de bains commune, me voilà repartie vers l'académie d'été pour l'atelier écosocialisme. Après mon introduction (que vous pouvez télécharger ici en pdf) avec Hegyi Gyula, ancien député européen, nous avons embrayé sur des échanges qui nous ont en définitive emmenés assez loin dans la réflexion politique. Très agréablement surprise. Une partie de la discussion a porté sur le terme de « socialisme » qui évidemment ici revêt une signification particulière... Les hongrois présents au débat, dont certains députés, divergent sur la nostalgie ou le rejet liés à ce terme et de manière plus générale au communisme chez les jeunes. Nous nous accordons néanmoins sur le fait que ce qui provoque de la nostalgie est précisément ce qu'il faut conserver : l'enseignement gratuit, la possibilité de trouver un logement pour tous... J'en ai également profité pour revenir sur la notion d'oligarchie qui me semble le clivage le plus pertinent en regard de ce qui se passe ici avec Viktor Orban. En matière d'énergie par exemple, Orban a joué le pourfendeur des compagnies occidentales, fort bien. Mais il ne l'a fait que pour mieux donner les mêmes pouvoirs à ses amis. Confiscation aux uns, cadeau aux autres. Et à la fin, la même concentration de pouvoirs, et toujours rien pour les citoyens.

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Et puis, les questions des participants ont surtout révélé un vrai appétit pour ce que nous faisons en France, que ce soit au niveau du rassemblement politique du Front de Gauche ou quant à notre Manifeste pour l'écosocialisme. Les questions ont porté sur notre participation ou non au gouvernement - « au système » - , sur la démarche et le projet écosocialiste, mais aussi beaucoup sur les radicalités concrètes que nous portons avec notre association d'élus La gauche par l'exemple, ou auxquelles nous nous joignons. Régie publique de l'eau, AMAP, jardins collectifs, désobéissance civique, collectifs transition et actions de type Clan du néon ou déboulonneurs anti-pubs, initiative citoyenne européenne sur le revenu de base ou l'eau : la transition est déjà en cours, elle s'invente tous les jours sur le terrain. Je leur ai fait part de mon expérience des mobilisations massives en Ardèche contre les gaz de schiste et de la lutte des Fralib. Les yeux se sont mis à pétiller... (Photo Martin Fejer).
Il faut dire qu'en Hongrie, le plus grand ennemi c'est avant tout l'atonie de la société, et la grande question reste : comment mobiliser ? Dans ce pays très libéral au niveau sociétal, presque libertaire selon certains témoignages, on m'explique qu'il y a très peu de répression, finalement presque pas besoin de sanction : comme si les citoyens avaient intégré ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. Cela produit de jolis paradoxes, où ce qui est interdit est souvent permis et où on ne trouve aucun CRS en face des manifestants. Je ne sais pas s'il faut s'en réjouir ou en gémir. Car au final, cela prouve surtout que le camp d'en face n'en a pas peur. Pour le rapport de forces c'est moyen. 
Cet extrait de Sombre dimanche, le roman magnifiquement humain d'Alice Zeniter sur la Hongrie, résume l'essence des choses bien mieux que je ne saurais le faire (cliquer sur l'image pour l'agrandir... et lire confortablement) :

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Enfin je ressors enchantée de ce débat, où les camarades me dirent avec un sourire ravi que de belles graines avaient été semées et où des contacts furent pris pour la suite en Hongrie. Me voilà réconciliée avec les moustiques tigres, les serrures coincées, les espaces non fumeurs envahis de chiens et la ratatouille hongroise. Sourire.

En pays magyar (Corinne Morel Darleux) .Pest4_s

Prête à aller admirer Budapest, à y découvrir les alternatives qui pullulent, et à me plonger en attendant dans la contemplation, tout au long de la route qui m'y emmène, des champs de tournesol qui s'étendent à perte de vue...
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