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 Pour les enfants du Secours Populaire Français, « un droit au bonheur » (Humanité)

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Pour les enfants du Secours Populaire Français, « un droit au bonheur » (Humanité) Empty
MessageSujet: Pour les enfants du Secours Populaire Français, « un droit au bonheur » (Humanité)   Pour les enfants du Secours Populaire Français, « un droit au bonheur » (Humanité) EmptyVen 30 Aoû - 7:16

Cabourg, envoyée spéciale. Grâce au Secours populaire français, 5 000 petits Franciliens ont pu profiter, le 28 août, d’un séjour à la mer, sur les plages de Cabourg (Calvados), 
dans le cadre de la traditionnelle Journée 
des oubliés 
des vacances.

Pour les enfants du Secours Populaire Français, « un droit au bonheur » (Humanité) Spf_1

Le jour est à peine levé. Dans son petit gilet rayé, Marie-Patience, dix ans, attend le bus qui va l’emmener voir la mer pour la première fois. « J’ai déjà mon maillot de bain sur moi », confie-t-elle sous les drapeaux de la mairie du 11e arrondissement de Paris. « C’est la première chose qu’elle a faite en se levant », précise Brigitte, sa mère, dans un grand sourire. La fillette, d’origine congolaise, fait partie des 5 000 enfants, âgés de six à douze ans, qui ont pris la direction de Cabourg (Calvados), mercredi matin, dans l’un des cent vingt cars du Secours populaire. Aide à domicile au modeste salaire, Brigitte se réjouit qu’aujourd’hui sa fille soit redevenue, grâce à la Journée des oubliés, une enfant comme les autres : « Ses copines de classe sont parties en Ardèche ou à l’étranger. Elle comprend ma situation et ne se plaint pas. Mais je suis heureuse qu’elle ait des choses à raconter à la rentrée. »

Juste à côté, Chantal, trente-six ans, a amené ses deux filles. Comme un peu plus d’un enfant sur trois en France, elles ne sont pas parties en vacances. « Je suis heureuse, mais je vais commencer à être un peu jalouse. Parce que lundi, moi aussi, je reprends l’école », plaisante la jeune femme, qui travaille dans une cantine scolaire. Pour une modeste participation de 2 euros par bambin, elle est heureuse de pouvoir leur offrir ce qu’elle n’a jamais eu. « J’ai demandé à Georgina et Noémie de toucher la mer pour moi. Je ne l’ai vue qu’à la télé… » Gommer les différences entre les enfants, c’est l’un des objectifs de la Journée des oubliés des vacances, organisée par le Secours populaire français (SPF) depuis 1979. « La première rédaction demandée aux élèves quand ils retrouvent les bancs de l’école consiste souvent à raconter leurs vacances, rappelle Julien Lauprêtre, le président du SPF. Avec cette initiative, ils peuvent tous parler de la mer, du sable, du soleil. »

C’est au son d’une vingtaine de tambours brésiliens que Georgina, Noémie, Marie-Patience et 5 000 autres petits Franciliens ont foulé le sable normand. « Ils sont encore plus nombreux que l’an dernier », constate Julien Lauprêtre, dont l’association pourrait atteindre « un million de journées de vacances offertes en 2013, contre 400 000 l’an dernier ».

1 300 bénévoles mobilisés pour la journée

Sur la plage, les trois petites sont un peu perdues. Elles hésitent à dévoiler leur maillot, si vite enfilé le matin même. Aurélie, statisticienne, et Stéphanie, chercheuse en biologie, les aident à se jeter à l’eau. Les deux jeunes femmes font partie des 1 300 bénévoles mobilisés pour la journée. « On a pris un jour de congé pour être là. On ne peut donner que du temps. Mais ils ont l’air tellement heureux que ça vaut le coup. »

Les fillettes avaient faim. Leurs sandwichs attendront trois quarts d’heure qu’elles aient barboté et se soient éclaboussées, hilares. « C’est froid et c’est salé ! » s’exclame Marie-
Patience après avoir bu la tasse. Georgina, huit ans, sort des flots grelottante, malgré la température extérieure de trente degrés. Et se jette sur la serviette bleue offerte par le Secours populaire, toute fière : « J’ai même mis la tête sous l’eau ! » Dévorant son pique-nique, l’une d’elles rigole : « On entend le sable qui craque sous les dents. »
La plus petite 
a délaissé ses chips pour énumérer les « trésors » qui remplissent le sac offert par l’association. « Un seau, un petit bateau, un ballon… » Puis s’arrête, bouche bée, devant la nuée de micros et de caméras qui suit la première dame de France, Valérie Trierweiler, venue soutenir l’initiative.

Partie de volley-ball, concert… L’après-midi est bien remplie pour les jeunes pousses du SPF. Au retour, par petits groupes, les corps plein de sable s’approchent d’une table où un cadeau de plus les attend : un livre offert par les éditions Rue du monde (lire encadré) que les moins fatigués liront dans le bus de retour. Pour les autres, le dépaysement continue. Pendant que Mehdi s’extasie sur « les vaches » qu’il aperçoit à la fenêtre, Assié, onze ans, se demande si des gens vivent « dans ces jolies petites maisons qui ressemblent à celles des dessins animés ». Manvel en profite pour donner une leçon d’arménien à son nouveau copain. « Des “ Kov ”, il y en a plein dans mon pays. » Georgina, elle, a touché la mer pour sa maman. La tête remplie de souvenirs et les genoux plein de sable. « Aujourd’hui, ça n’a pas été de grandes vacances, relève Julien Lauprêtre, juste un droit au bonheur. »

5 300 livres pour les " oubliés des vacances "

Hier, les cinq mille enfants sont tous repartis avec un livre sous le bras. Un ouvrage qu’ils ont pu choisir parmi plus de cent titres offerts par l’éditeur Rue du monde, partenaire du SPF pour la dixième saison. Toute l’année, chaque fois que la petite entreprise vend deux livres, elle en met un de côté pour « l’été des bouquins solidaires ». « Pouvoir lire de beaux livres, c’est une façon pour ces gamins de se sentir comme les autres », assure Alain Serres, le directeur de Rue du monde. Tout l’après-midi, en maillot de bain, ils ont ouvert, feuilleté, reposé, repris les livres avant de faire leur choix. « Leur offrir un bouquin à la plage permet aussi de le dédiaboliser. Souvent, ils l’associent à l’école. Là, c’est pour le plaisir de s’évader. » Pour certains, comme Sophia, huit ans, c’est « le premier vrai livre » de la maison. D’autres ont été croqués par le dessinateur Zaü, grand prix de l’illustration 2011 et auteur de Martin et Rosa, sur la vie de Martin Luther King et Rosa Parks. Son « reportage dessiné » est à retrouver dès aujourd’hui sur www.humanite.fr.

Camille Drouet
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