La mort du chanteur et compositeur Georges Moustaki a touché la gauche française dans son ensemble.Pour certains, le message de l'auteur de
Ma liberté ou de
Sans la nommer reste d'actualité. C'est le cas pour Pierre Laurent. "Moustaki ne chantera plus dans les fêtes populaires qu'il affectionnait tant mais ses chansons continueront à vivre dans nos combats", explique sur Twitter le secrétaire national du PCF.
Même sentiment pour le co-président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon:
Quant à Philippe Poutou, l'ancien candidat du NPA à la présidentielle 2012 que Georges Moustaki avait soutenu, "c'était quelqu'un dont on se sentait très proche, c'était un contestataire, il rêvait d'une autre société comme nous, d'une révolte contre ce monde qu'il fallait changer".
Valeurs humanistesD'autres ont réagi en reprenant des paroles de chanson. Comme la ministre du Logement Cécile Duflot, twittant celles du Facteur: "Il n'ira plus sur les chemins ... bordés de roses et de jasmin... Soyez sûr qu'un rossignol a chanté... Merci M. Moustaki". La ministre de la Justice Christiane Taubira a opté pour une citation du poète Paul Eluard assorties d'un clin d'oeil à la chanson Milord écrite par Moustaki et interprété par Edith Piaf : "Insatiable Métèque, vous voilà désormais "impalpable grain de sable dans le vent". Salut, Milord." La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a pour sa part rendu hommage à un "artiste engagé qui portait des valeurs humanistes, un grand poète."
Quant à la députée européenne Corinne Lepage, elle regrette celui qui "nous a fait chanter l'universel, le rêve d une génération qui avait la chance de croire en l'humain."