Montbard : la deuxième édition du Montbard Jazz’n Blues débute ce mardi (Le Bien Public)

C’est le coup d’envoi ce mardi d’une semaine de musique. Musiciens en herbe ou talents confirmés vont faire vibrer la ville au rythme du jazz et du blues.


Ce mardi débute la deuxième édition du Montbard Jazz’n Blues. Pendant une semaine, la ville s’animera au rythme des apéritifs-concerts en ville – le midi ou en début de soirée – ou des master class du conservatoire. Le cinéma Le Phénix proposera la projection du film Momo le doyen , précédé d’un concert de la saxophoniste Nelly Pouget. Les événements seront nombreux avant les trois grandes soirées organisées en plein air sur le parking du Sélect pour le vendredi et en salle, à l’Espace Paul-Éluard, pour le samedi et le dimanche.

Vendredi, ce sont d’abord le groupe Alphabet et Mathis Haug qui se produiront sur scène. Alphabet est un quatuor surprenant qui a fait le choix de remplacer la batterie et la basse par des éléments inhabituels, comme des casseroles, des bols, des métaux traités. Une instrumentation par ailleurs avide d’expérimentation et d’électronique.

Quant à Mathis Haug, il interprétera notamment des morceaux de Distance , son second album. Ce bluesman franco-allemand produit par Jean-Jacques Milteau, révèle une belle personnalité musicale. Il distille un blues qui, s’il s’inspire de Tom Waits, Skip James ou Leonard Cohen, apporte une touche contemporaine ouverte sur le présent.


Temps fort dimanche

Le temps fort du festival Jazz’n Blues sera sans nul doute le double concert que donneront, dimanche 30 juin, salle Paul-Eluard, Manu Lanvin à 20 h 30 et Big Daddy Wilson dans la foulée. Plutôt rocker au départ, Manu Lanvin s’est très vite tourné vers le blues et son quatrième album “Mauvais casting” est un blues inspiré par les essences électriques des guitares, le spleen à l’américaine et la tentation d’un chant souvent en français. Il a aussi accompagné Paul Personne, une référence, et composé la bande originale du film Lucky Luke. Manu Lanvin, qui, pour l’anecdote, est le fils de l’acteur Gérard Lanvin, sera à la guitare et au chant avec Gabriel Barry à la contrebasse et Jimmy Montout à la batterie.

C’est un percussionniste et chanteur, Big Daddy Wilson, qui lui succédera sur scène. Né en Caroline du Sud, Wilson Blound a grandi au son du gospel et de la country et pratiqué très tôt les percussions et la basse. Venu au blues qui, pour lui, réunit la soul, le funk et le gospel, il affiche un style vocal puissant et chaud et une présence scénique impressionnante, assis derrière ses percussions et entouré de Saffan Astner à la guitare et Sven Linvall à la basse. Entrée pour le concert : 5 €.