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Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: GRAND DIJON : L’agglo’ prend son destin énergétique en main (Infos-Dijon) Mer 19 Juin - 10:35 | |
| Le réseau de chaleur mis en place dans le Grand Dijon avance. Ce jeudi, la première pierre de la future chaufferie à bois a été posée. Elle sera située à l’extrême Sud de l’agglomération. A terme, elle brûlera 50 000 tonnes de bois par an dans un bâtiment à venir de 80 mètres de long, 22 mètres de large, 12 mètres de haut. Il sera opérationnel pour le quart Nord-Est du Grand Dijon d’ici quelques mois. Le réseau de chaleur de l’agglomération dijonnaise, ce sera à terme 30km de tuyaux qui transporteront de la chaleur à Valmy au Nord, avenue de Langres, Drapeau, Poincaré, les Grésilles, le CHU et l’Université de Bourgogne pour terminer au Sud, dans le quartier des Péjoces. Pour alimenter ce réseau, Dalkia, spécialisée dans l’énergie, s’est vu d confier une délégation de service publique et une filiale, Dijon Energie, a été mise en place. Car pour alimenter le réseau, deux bâtiments sont nécessaires. Au nord, la chaleur est récupérée à l’usine d’incinération des déchets ménagers complétée par une chaufferie à gaz en appoint. Au Sud, c’est une chaufferie à bois qui sera construite. Ce jeudi, François Rebsamen, président du Grand Dijon et son équipe ont posé la première pierre de cette chaufferie, dans le quartier des Péjoces, à l’extrême Sud dijonnais. Les représentants des entreprises, comme Désertot et SNCTP qui posent les tuyaux enterrés, étaient également présents. 40 millions ont été investis par Dalkia dans ce réseau. «80% des besoin des clients de ce réseau» « Mais qu’est-ce qu’un réseau de chaleur ? », s’est interrogé François Rebsamen. « Une centrale de production produit la chaleur nécessaire pour alimenter un réseau avec de l’eau à une température maxi de 105°C. L’eau chaude circule dans les canalisations isolées jusqu’aux lieux de consommation. A chaque ensemble collectif, une sous-station permet de communiquer la chaleur à un réseau secondaire alimentant les habitants ou unités individuelles », a-t-il expliqué. En précisant : « Cette chaufferie des Péjoces va satisfaire à elle seule 80% des besoins des clients de ce réseau. Grâce à une énergie propre : trois chaudières biomasse de puissance unitaire 10 MW . A terme, la chaufferie des Péjoces brûlera environ 50 000 tonnes de bois par an ». Quant au bois, il proviendra « des forêts locales », -t-il indiqué. C’est-à-dire situées dans un rayon de 100km autour de Dijon : « acheté auprès de l’Office national des forêts, ainsi que de Coopératives forestières et autres structures basées en Bourgogne et Franche Comté. C’est important au regard de notre objectif de contribuer ici au développement durable ! ». « La matière première que nous brûlerons ici sera composée à 70 % de plaquettes forestières, et pour le reste de « connexes de scieries ». La forêt bourguignonne et Comtoise constitue notre source d’approvisionnement ici, et ce n’est pas une atteinte à la nature que d’utiliser le bois pour produire de la chaleur », a-t-il complété. «Grands projets» Bien évidemment, alors que les élections municipales de 2014 sont déjà dans le viseur, François Rebsamen en a profité pour faire un peu de politique. Voyant dans cette opération un « soutien aux entreprises du BTP » (on se souvient d’ailleurs des « coups de gueules » récents de la fédération française du bâtiment de Côte-d’Or, FFB), il a précisé : « C’est la preuve aussi que, après le chantier du tram, l’investissement continue à Dijon et dans le Grand Dijon – je pourrais évoquer ici les grands projets que nous avons lancés déjà : la Cité internationale de la gastronomie, par exemple, qui ouvrira sur le site de l’hôpital général en juin 2016 ». Pour lui, ces projets, « c’est avant tout du travail pour les entreprises ». Car 6 emplois doivent être créer dans la foulée de cette chaufferie, « mais les ratios nous permettent de calculer que cette chaufferie va générer la création de 50 emplois dans toute la filière bois énergie. Nous devons nous en réjouir ». Et de prédire : « Demain, les réseaux de chaleur de la Fontaine-d’Ouche et de Chenôve seront raccordés ensemble, et approvisionnés là aussi par une chaufferie biomasse ». | |
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