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| | Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers | |
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Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers Mar 8 Juil - 7:54 | |
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Dernière édition par Admin le Mar 8 Juil - 16:31, édité 2 fois | |
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Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: Re: Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers Mar 8 Juil - 8:08 | |
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Messages : 5167 Date de naissance : 18/05/1952 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 71 Localisation : 21500 Montbard
| Sujet: Re: Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers Mar 8 Juil - 10:44 | |
| Mardi 8 juillet 2014 Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour Le premier syndicat de l'enseignement dénonce une discussion " mal engagée " et rejoint la CGT, FO et Solidaires, qui boycottent la deuxième journée.La secrétaire générale de la FSU Bernadette Groison à gauche, le 17 avril 2014. (PIERRE ANDRIEU/AFP) Et de trois. La FSU a quitté à son tour la conférence sociale, mardi 8 juillet, peu après l'ouverture des tables rondes au second jour de la rencontre, a annoncé la secrétaire générale du syndicat, Bernadette Groison. La grand-messe sociale était déjà boycottée par CGT et FO. " Nous avons claqué la porte de la conférence sociale ", a déclaré à la presse Bernadette Groison, qui dirige la première fédération de l'Education. " Nous ne restons pas à cette conférence sociale parce qu'elle est trop mal engagée en termes de méthode sur le dialogue social ", ajoute la responsable de la FSU. " Nous attendons que le gouvernement clarifie la manière dont il conçoit le dialogue social. Aujourd'hui nous ne pouvons pas être sur un dialogue social unilatéral. "" Nous avons eu le sentiment, hier, que nous avions déjà la feuille de route de clôture [...] alors qu'il y a des désaccords ", notamment sur le pacte de responsabilité et les services publics, a relevé Bernadette Groison. Elle précise que la FSU enverra une lettre, dans la journée, au président de la République pour lui demander comment il compte " réhabiliter le dialogue social " et connaître ses intentions en ce qui concerne les services publics. A son arrivée au palais d'Iéna, Bernadette Groison avait déjà signalé que son syndicat pourrait quitter la rencontre s'il n'était pas satisfait des réponses apportées par le gouvernement à ses questions sur le service public. Valls accusé de céder au patronatLa CGT et FO, respectivement première et troisième centrales syndicales, avaient décidé lundi de boycotter cette deuxième journée, pour protester contre les concessions du Premier ministre au patronat sur le compte pénibilité et la simplification du Code du Travail, annoncées avant la Conférence sociale. Solidaires avait également annoncé sa décision de la boycotter il y a quelques jours. " Partir et aller se réfugier je ne sais où, sans vouloir traiter le fond des problèmes, ça n'apportera pas les résultats que les salariés attendent ", a réagi de son côté Laurent Berger, patron de la CFDT. " La CFDT est là parce qu'il y a cinq millions de chômeurs. Notre responsabilité est d'essayer de trouver des solutions ". Mardi, sept tables-rondes axées sur l'emploi, le pouvoir d'achat, l'éducation ou encore la réforme territoriale, seront animées par neuf ministres. Outre le patronat, les syndicats réformistes (CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa) seront présents. A l'issue des tables-rondes, Manuel Valls aux commandes depuis 100 jours, dressera la feuille de route sociale pour l'année à venir. François Hollande a déjà annoncé lundi sa volonté de renforcer la lutte contre le chômage en relançant notamment l'apprentissage avec une réunion Etat-partenaires sociaux en septembre. Il a aussi annoncé de prochaines négociations sur le chômage de longue durée et pour moderniser le dialogue social. " Deux organisations ont décidé de boycotter la séance de mardi, je le regrette [...] Je ne doute pas qu'elles reviendront pour discuter. Elles ont indiqué qu'elle voudront bien poursuivre avec nous le dialogue social à la rentrée ", avait commenté le ministre du Travail François Rebsamen. Le patron du Medef Pierre Gattaz, pour qui le pacte de responsabilité " proposé par le gouvernement va dans le bon sens ", espère lui aussi qu'ils " reviendront à la table des discussions ". Après un mouvement de grogne la semaine dernière, les organisations patronales, unies, se sont montrées plutôt satisfaites du premier volet de la conférence. Le Nouvel Observateur | |
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| Sujet: Re: Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers Mar 8 Juil - 16:48 | |
| Mardi 8 juillet 2014 « La conférence sociale n’est qu’une mise en musique de la symphonie du Medef » Trois confédérations syndicales ont finalement boycotté la « grande conférence sociale » annuelle, lancée par François Hollande depuis son élection. La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne participeraient pas à la seconde journée de réunion, ce 8 juillet. L’Union syndicale Solidaires avait déjà décidé de ne pas s’y rendre. Pour quelles raisons ? « La liste est longue », répond Eric Beynel, nouveau porte-parole de Solidaires, qui revient sur le bilan de deux ans de mandat socialiste et présente les mobilisations à venir contre les traités de libre-échange et les nouvelles vagues de dérégulation en cours de négociation. Entretien.Basta ! : Pourquoi boycotter la conférence sociale ?Eric Beynel [1] : La liste des motifs est longue ! En 2012, lorsque la « grande » conférence sociale annuelle est lancée, suite à l’élection de François Hollande, nous sommes venus avec des propositions. Nous y sommes allés sans nourrir d’immenses espoirs mais dans l’idée d’avoir un véritable espace d’échanges. En 2013, la conférence sociale a pour sujet central les retraites. Il s’en est suivi une contre-réforme avec l’augmentation de la durée de cotisation à 43 ans. Le seul élément un peu positif a été la mise en place du compte pénibilité qui permettrait aux salariés travaillant dans des conditions pénibles, comme le travail de nuit, de partir en retraite un peu plus tôt. Or, ce compte pénibilité vient d’être remis en cause par le gouvernement, qui cède aux injonctions du Medef ! En 2014, cette conférence sociale apparaît surtout comme une mise en musique de la symphonie du Medef. Nous avons donc décidé de ne pas jouer les chœurs d’accompagnement. Même si cette conférence a pour enjeu l’emploi ?La priorité de l’emploi, on voit ce qu’il en est aujourd’hui : les plans de licenciements ne cessent d’augmenter, ainsi que le nombre de sans emplois et de précaires. Dans la Fonction publique, le gel des salaires entre dans sa 7ème année. Le gouvernement stigmatise le moindre mouvement social : lors des grèves enseignantes sur la réforme des rythmes scolaires, très récemment avec la grève des cheminots sur la restructuration de la SNCF. Gouvernement et patronat ont la volonté de simplifier le code du travail, mais en le rendant inopérant. Regardez la proposition du ministre du Travail François Rebsamen de suspendre les seuils sociaux qui permettent aux salariés d’être représentés au sein des entreprises ( lire ici). Quant à la nouvelle convention Unedic, elle accentue les difficultés pour les intermittents, intérimaires et précaires. Autant de raisons supplémentaires de ne pas participer à cette conférence sociale. En matière de dialogue social, le bilan de Hollande serait-il pire que celui de Sarkozy ?Contrairement à la présidence Sarkozy, nous sommes reçus par le gouvernement. Mais nous constatons une fermeture du débat et des mesures opposées à toute politique sociale. C’est un vrai gouvernement néolibéral. Il ne nous semble pas que ce soit pour cela que Hollande a été élu. Une partie de la majorité s’en rend compte. Donc oui, la question mérite d’être posée. De nouveaux traités de libre-échange – TTIP/Tafta entre l’Union européenne et les États-Unis, Tisa pour une libéralisation du commerce et des services – sont en cours de négociation. Quelle sera la réponse syndicale à ces nouvelles vagues de dérégulations ?Depuis plusieurs mois, syndicats et organisations non gouvernementales mènent campagne dans le cadre du collectif Stop Tafta. Les 20 et 21 septembre, nous aurons d’ailleurs une réunion à Paris pour préparer une mobilisation nationale. Le premier enjeu, c’est de sortir ces négociations de la confidentialité dans laquelle les gouvernements souhaiteraient qu’elles demeurent. Lorsque la vérité éclate sur ces négociations, cela déclenche des mobilisations. Ensuite, il s’agit de révéler les dangers que ces projets d’accords recèlent pour les peuples européens et américains. Attention à ne pas opposer les populations entre elles, la cible, ce sont bien les multinationales. Car ces traités visent à remettre en cause les normes sociales et environnementales existantes. Le patriotisme économique constitue-t-il, selon vous, une réponse à ces dérégulations et aux délocalisations ?Il ne faut pas se tromper d’objectif. Notre rôle consiste à combattre les stratégies du capitalisme financier et des multinationales qui font fi des frontières, que ce soit par le dumping social ou l’évasion fiscale, pour leur seul profit. Nous défendons la mise en œuvre de mécanismes de régulation, qui s’appuient sur le droit international, pour que ces profits soient partagés. Le patriotisme économique n’est donc pas une notion portée par Solidaires. Une poignée de députés socialistes et écologistes, en lien avec le Forum citoyen pour la responsabilité sociale des entreprises, préparent une loi sur la responsabilité des multinationales, notamment vis-à-vis des pratiques de leurs filiales et sous-traitants. Avez-vous des propositions en la matière ?Présenter un projet de loi qui régule les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants est une bonne idée. C’est un sujet que l’on porte depuis longtemps. Reste à voir le contenu. Espérons qu’il soit plus consistant que ce qui a été fait sur la régulation du système financier ! L’idéal serait que cette loi crée de réels contrepouvoirs pour les salariés, via les institutions représentatives du personnel, comme la possibilité d’exercer un droit de veto au niveau d’un comité d’entreprise lorsqu’un projet de restructuration, de mise en place d’une sous-traitance ou de délocalisation, y est présenté. On parle beaucoup de conversion écologique de l’économie. De votre point de vue, comment concilier cet impératif et l’avenir des salariés qui travaillent dans les secteurs les plus concernés, comme l’automobile, la chimie ou l’énergie ?L’essentiel, c’est d’y associer largement les salariés eux-mêmes et ne pas opposer écologie et emploi. L’écologie ne doit pas apparaître comme un diktat ou une contrainte supplémentaire, mais comme un véritable enjeu de société. Selon le GIEC (groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat, ndlr), il nous reste une vingtaine d’années pour freiner le réchauffement climatique. Ensuite, il n’y aura plus de retournement possible. Face à ce défi, il existe de vraies possibilités pour redéployer positivement l’économie : en relocalisant une grande part de la production agricole, en développant des modes alternatifs de production d’énergie et de transports. Ces nouvelles industries sont capables de créer des emplois. Avec les mobilisations qui se préparent en vue de la conférence climat qui aura lieu à Paris fin 2015, et les villages des alternatives – Alternatiba – qui s’élaborent, nous pouvons montrer que cet enjeu est une chance, et non une contrainte. Selon une étude la Confédération syndicale internationale publiée en mai, la France (avec l’Italie) est le pays d’Europe où la défiance envers les syndicats est la plus forte (lire ici). Avez-vous conscience de ce relatif désamour et comment y répondre ?Si nous construisons cet outil syndical qu’est Solidaires, c’est bien parce que nous avons conscience de l’importance de renouveler les pratiques syndicales et de refonder un syndicalisme de transformation davantage en lien avec les mouvements sociaux et les mobilisations. En trois ans, entre juin 2011 et juin 2014, nous sommes passés de 100 000 à 110 000 adhérents. Ce n’est pas négligeable. Depuis quelques années, nous avons lancé un chantier spécifique sur les conditions de travail. Au-delà des questions d’emploi et de carrière, il s’agit de reconstruire des collectifs de salariés sur des sujets comme la pression et la souffrance au travail, l’exposition aux substances cancérogènes ou les maladies professionnelles. À partir de ces sujets, nous recréons du lien entre salariés et organisations syndicales, entre des collectifs de travail mis à mal, voire détruits, par des années de stratégies managériales. La défense des salariés dans l’exercice de leur activité de travail est un point solide sur lequel le syndicalisme peut se reconstruire et regagner la confiance des salariés. Cela peut être la base de futures conquêtes sociales. Notes[ 1] Nouveau porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, aux côtés de Cécile Gondard Lalanne, salariée de La Poste. Ivan du Roy pour Basta
Dernière édition par Admin le Mer 9 Juil - 6:29, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Solidaires boycotte la grande conférence sociale pour l'emploi + La comédie de la conférence sociale n'aura pas lieu (Humanité) + Conférence sociale : la FSU " claque la porte " à son tour (Nouvel Observateur) + Divers Mer 9 Juil - 6:26 | |
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