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 Daubenton, le Bourguignon qui gagne à être connu (Le Bien-Public)

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Daubenton, le Bourguignon qui gagne à être connu (Le Bien-Public) Empty
MessageSujet: Daubenton, le Bourguignon qui gagne à être connu (Le Bien-Public)   Daubenton, le Bourguignon qui gagne à être connu (Le Bien-Public) EmptyLun 22 Juil - 6:19

Daubenton appartient à la merveilleuse catégorie des génies qui consacrent toute leur vie à travailler sans relâche, sans faire de bruit, et finissent par tomber dans un relatif et si injuste oubli.

Daubenton, le Bourguignon qui gagne à être connu (Le Bien-Public) Louis-daubenton-en-1791-par-alexander-roslin-photo-dr
Louis Daubenton en 1791 par Alexander Roslin. Photo DR

Louis-Jean-Marie d’Aubenton, dit Daubenton, naît le 29 mai 1716, à Montbard. Son père, qui exerce la profession de notaire, le destine à une carrière ecclésiastique. Il l’envoie donc à Paris afin qu’il étudie la théologie. Mais Louis a d’autres projets, bien différents : il suit ainsi des cours de médecine et d’anatomie en secret. En 1736, monsieur d’Aubenton père meurt. En tout événement, il faut toujours considérer le positif : Louis sèche ses larmes et embrasse alors librement la carrière qu’il a choisie. En 1739, il se rend à Reims et acquiert le diplôme de docteur en médecine. Dès 1741, il retourne à Montbard afin d’y exercer son art.

Buffon donne le ton

En 1742, Buffon, également originaire de Montbard, ami d’enfance de Daubenton, appelle le jeune praticien auprès de lui afin qu’il travaille au Jardin du Roi – futur Jardin des plantes. N’ayant que peu de goût et de talent pour la dissection comme pour l’étude anatomique, Buffon fait venir Daubenton à Paris pour le seconder dans de nombreuses tâches. Il le fait nommer en 1745 garde-démonstrateur au cabinet du roi. Pendant une dizaine d’années, les deux amis vont collaborer et élaborer l’ Histoire naturelle des animaux dont les trois premiers volumes paraissent en 1749. Daubenton fournit la description méthodique et minutieuse de 200 espèces de quadrupèdes, jetant les bases de l’anatomie comparée.

Rupture et gloire

Bien qu’animés par la même passion, Buffon et Daubenton ont des caractères fort dissemblables. Lors d’une réédition d’ Histoire naturelle , Buffon supprime les chapitres consacrés à l’anatomie. Offusqué, Daubenton se sépare de Buffon et décide de poursuivre sa carrière en solitaire. Il transforme le cabinet de curiosités du roi qui devient, après la Révolution, le muséum national d’histoire naturelle et dont il est le premier directeur.

Un talent éclectique

Travailleur infatigable, chercheur passionné et inspiré, enseignant charismatique et dévoué, Daubenton est élu membre de la « Royal Society » en 1755. Appliquant l’anatomie comparée aux fossiles, il met à mal la croyance en l’existence des géants. En observant les articulations de ses membres inférieurs, il démontre également que l’orang-outang n’est pas une espèce humaine à l’état sauvage. En 1778, cet homme est nommé professeur d’histoire naturelle au Collège de France en tant que titulaire de la chaire de zoologie générale. Dès 1873, il enseigne l’économie rurale à l’école d’Alfort, ainsi que la minéralogie. Il rédige trois dictionnaires sur les Quadrupèdes et les cétacés (1782), les Quadrupèdes ovipares et les serpents (1784), les Poissons (1787). Il contribue également à Encyclopédie ou Dictionnaire raisonnée des sciences, des arts et des métiers , ouvrage pour lequel il rédige plus de 900 notices. Pour autant, les travaux de cabinet ne détournent pas Louis Daubenton de la pratique. S’intéressant à l’élevage et à la production de laine, il publie en 1782 un ouvrage technique Instruction pour les bergers et les propriétaires de troupeaux. On lui doit également l’introduction en France une race de moutons espagnols : le mérinos. Le 25 décembre 1799, Daubenton est élu au Sénat. Il ne siège qu’une fois : il décède d’une crise d’apoplexie, au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre de la même année.
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