Jeudi 27 novembre 2014
Isère. La forêt est à tou-te-s ! Non au projet de Center Parcs dans la forêt des Chambaran
Le Parti de Gauche s’élève contre le projet d’implantation d’un Center Parcs à Roybon dans l’Isère. Ce projet, dont les décisions préfectorales contournent purement et simplement l’avis défavorable et largement argumenté de la commission d’enquête publique est extrêmement problématique.
D’une emprise de 200 hectares en pleine forêt (
la carte des zones défrichées ici), il est par ailleurs très gourmand en eau : ce projet consommerait l’équivalent d’une ville de 8000 habitants ! Localisé sur la tête d’un bassin versant s’étendant jusqu’à la Drôme, il hypothèque sérieusement l’équilibre hydrogéologique et fragilise la survie d’espèces endémiques rares et protégées.
Et ce, pour un coût exorbitant pour les collectivités : il s’agit là d’un projet 100% privé soutenu à bout de bras et subventionné par le Conseil Général de l’Isère et la Région Rhône-Alpes. La contrepartie affichée ? Des créations d’emplois qui se révèlent en réalité précaires, puisque la moitié seraient affectés exclusivement à des tâches de nettoyage, avec un temps moyen inférieur à 12 heures par semaine.
Le Parti de Gauche demande l’arrêt du chantier, l’abandon du projet et l’examen d’alternatives créatrices d’emplois de qualité et respectueuses des écosystèmes. Il soutient l’appel à manifester dimanche 30 novembre contre ce projet absurde qui trahit à nouveau l’emprise prépondérante de lobbies au service d’intérêts privés dans nos institutions.
Nous soutenons l’association PCSCP et les citoyens engagés qui se sont organisés en collectif et ont commencé à mener des actions de désobéissance pacifique sur place. Pour nous, cette lutte est du même ordre que l’opposition au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ou au barrage de Sivens dans le Tarn : ce sont des luttes d’intérêt général.
Voir le
site de l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs et le
nouveau blog de la ZAD-RoybonVoir aussi
le communiqué du PG IsèreMathieu Agostini,
Corinne Morel Darleux,
François Longérinas
